Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé hier des pays alliés aux rebelles syriens de les encourager à la violence, plutôt que de faire pression sur eux pour les pousser à la négociation, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Mohammad Kamel Amr, qui s’est tenue au Caire. Les pays qui ont une influence sur les rebelles, dont quelques États arabes du Golfe et des puissances occidentales comme les États-Unis, devraient encourager « les rebelles à s’asseoir à la table des négociations », a affirmé M. Lavrov. Au lieu de cela, « quelques-uns » de ces pays préfèrent « réunir les rebelles non sur l’objectif de négociations, mais sur celui de la poursuite des combats » a-t-il poursuivi. La Russie, alliée indéfectible du régime syrien, n’a aucune influence sur les rebelles, a-t-il rappelé. Dans une interview publiée hier par le quotidien égyptien al-Ahram, M. Lavrov a affirmé que son pays approvisionnait la Syrie en équipements de défense aérienne dans le respect du droit international. L’aide militaire apportée par la Russie à la Syrie « a pour objectif de soutenir les capacités de défense aérienne syrienne face à des menaces extérieures, et non de soutenir (le président syrien) Bachar el-Assad », a-t-il insisté. Les contrats d’équipements signés avec la Syrie du temps de l’Union soviétique approchent de leur date d’expiration, a-t-il indiqué. Mais le droit international interdit d’armer les rebelles qui ont pour objectif de renverser un État par la violence, a-t-il poursuivi, ajoutant que « des partenaires étrangers fournissent à l’opposition armée différents types d’aide ». « El-Qaëda est également en train de se battre en Syrie. Cela contraint l’Occident à envisager l’hypothèse que ce qu’il est en train d’envoyer de manière illégale en Syrie pourrait tomber entre de mauvaises mains », a-t-il estimé. Selon M. Lavrov, l’émissaire international Lakhdar Brahimi, qu’il a rencontré dimanche, aurait eu plus de « chances de réussite » si tous les pays avaient fait pression à la fois sur le régime syrien et les rebelles pour les amener à arrêter les combats.
Moyen Orient et Monde
Lavrov accuse les pays soutenant les rebelles de choisir la violence
OLJ / le 06 novembre 2012 à 00h39
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé hier des pays alliés aux rebelles syriens de les encourager à la violence, plutôt que de faire pression sur eux pour les pousser à la négociation, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Mohammad Kamel Amr, qui s’est tenue au Caire. Les pays qui ont une influence sur les rebelles, dont quelques États arabes du Golfe et des puissances occidentales comme les États-Unis, devraient encourager « les rebelles à s’asseoir à la table des négociations », a affirmé M. Lavrov. Au lieu de cela, « quelques-uns » de ces pays préfèrent « réunir les rebelles non sur l’objectif de négociations, mais sur celui de la poursuite des combats » a-t-il poursuivi. La Russie, alliée indéfectible du régime syrien, n’a aucune influence sur les rebelles, a-t-il rappelé. Dans une interview publiée hier par le quotidien égyptien al-Ahram, M. Lavrov a affirmé que son pays approvisionnait la Syrie en équipements de défense aérienne dans le respect du droit international. L’aide militaire apportée par la Russie à la Syrie « a pour objectif de soutenir les capacités de défense aérienne syrienne face à des menaces extérieures, et non de soutenir (le président syrien) Bachar el-Assad », a-t-il insisté. Les contrats d’équipements signés avec la Syrie du temps de l’Union soviétique approchent de leur date d’expiration, a-t-il indiqué. Mais le droit international interdit d’armer les rebelles qui ont pour objectif de renverser un État par la violence, a-t-il poursuivi, ajoutant que « des partenaires étrangers fournissent à l’opposition armée différents types d’aide ». « El-Qaëda est également en train de se battre en Syrie. Cela contraint l’Occident à envisager l’hypothèse que ce qu’il est en train d’envoyer de manière illégale en Syrie pourrait tomber entre de mauvaises mains », a-t-il estimé. Selon M. Lavrov, l’émissaire international Lakhdar Brahimi, qu’il a rencontré dimanche, aurait eu plus de « chances de réussite » si tous les pays avaient fait pression à la fois sur le régime syrien et les rebelles pour les amener à arrêter les combats.
commentaires (3)
Un petit "coquelet" lavrovien KGBiste poutinien Mine de Rien…. du tout et en réalité définitivement Puiné, peut aisément voler aussi à ras qu’un "Piaf" lilliputien Béjaune ou Mouillé same ; mais ne pourra jamais, mais alors là jamais, "l’Hypophisaire", voler aussi haut qu’un Majestueux Aigle Américain.
Antoine-Serge KARAMAOUN
04 h 23, le 06 novembre 2012