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À La Une - Syrie

Ouverture des réunions de l'opposition syrienne à Doha

Les rebelles prennent un champ pétrolier dans l'Est.

Un syrien porte une jeune fille blessée par l'armée syrienne dans le village d'al-Bab, dans la région d'Alep. AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES

Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, mais contestée pour son manque de représentativité, a ouvert à Doha une réunion censée réformer l'instance, avant d'ouvrir jeudi des discussions avec des opposants membres d'autres organisations.

 

Washington exerce une forte pression sur le CNS pour qu'il surmonte ses divisions, et de nombreuses voix s'élèvent en faveur de la création d'un gouvernement en exil avec à sa tête l'ancien député Riad Seif.

Ce dernier a cependant assuré qu'il se contentait d'oeuvrer à la constitution d'une nouvelle direction politique pour l'opposition "qui formera au plus vite un gouvernement de technocrates". "J'ai 66 ans et je souffre de nombreux problèmes de santé", a expliqué M. Seif, opposant respecté qui a passé de nombreuses années en prison et qui souffre d'un cancer.

Il a rencontré ces derniers jours en Jordanie une vingtaine d'opposants, membres ou non du CNS, dont des représentants des Kurdes, de la gauche et des Frères musulmans, pour "préparer" la conférence de jeudi à Doha.

Selon le porte-parole de Riyad Hijab, l'ancien Premier ministre syrien ayant fait défection, M. Seif doit présenter à cette occasion une "initiative nationale syrienne" qui "prévoit la création d'un nouvel organe politique de l'opposition qui représente toutes ses composantes".

M. Seif a précisé qu'elle ne constituait "pas un substitut au CNS, qui doit en être une importante composante".

Au Liban voisin, régulièrement secoué par des heurts sporadiques et récemment visé par un attentat qui a tué un chef de la police honni de Damas, le président français François Hollande a rendu une courte visite à son homologue Michel Sleimane et les deux hommes se sont engagés à "protéger" le pays de toute déstabilisation venue de Syrie.


Les rebelles prennent un important champ pétrolier
Dans l'est de la Syrie, les rebelles ont pris l'un des plus grands champs pétrolier de la province de Deir Ezzor, qui renferme les plus importantes réserves énergétiques du pays, après des heures de combats durant lesquels une quarantaine de soldats qui gardaient le site ont été tués ou faits prisonniers, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Les rebelles se sont aussitôt emparés d'un char, de véhicules blindés et de munitions, une saisie précieuse pour les insurgés qui n'ont en général que des armes légères face à l'artillerie du régime et au principal atout de l'armée: son aviation. Dans la même région, ils sont parvenus à abattre un avion de combat, a ajouté l'OSDH.

Le ballet des chasseurs-bombardiers a de nouveau frappé plusieurs régions, dont la Ghouta orientale, la campagne qui borde la capitale, selon l'OSDH, au lendemain de la mort de 14 personnes, en majorité des femmes et des enfants, dans des bombardements aériens sur Zamalka, dans la Ghouta.

Dans le nord, les avions ont tué quatre civils à Al-Bab, dont l'ancien maire de la ville, selon la même source et ont également frappé la région d'Idleb (nord-ouest) où 19 civils ont péri.

A Deraa (sud), deux rebelles et quatre soldats ont péri dans des combats, selon l'OSDH, qui fait état d'un important déploiement de soldats et de tireurs embusqués dans la ville.

Au moins 96 personnes ont péri, dont 35 civils, 20 rebelles et 41 soldats, selon un bilan provisoire de l'OSDH, basée en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales.

 

(Reportage : Difficile bataille à Alep pour les rebelles étrangers à la ville)

 

Depuis le début en mars 2011 de la révolte contre le régime de Bachar el-Assad, l'OSDH a recensé plus de 36.000 morts à travers le pays.

Limitée au début à des manifestations pacifiques, la révolte s'est depuis militarisée et l'ONU et des ONG internationales ont à plusieurs reprises dénoncé des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité.

Des vidéos diffusées ces derniers jours montrant des exécutions sommaires d'insurgés et de soldats ont de nouveau déclenché un tollé international.

L'OSDH a également rapporté la mort de Mohamed Rafea, un acteur célèbre abattu par des rebelles qui l'accusaient de faire partie des chabbihas, les milices civiles du régime. L'acteur avait joué en particulier dans le feuilleton syrien "Bab al-Hara", célèbre dans tout le monde arabe.

 

 

Lire aussi :

Crimes crapuleux ou à caractère confessionnel en hausse dans les régions où l’État est absent


Mahmoud, le jihadiste jordanien qui rêvait de mourir en martyr en Syrie

 

Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, mais contestée pour son manque de représentativité, a ouvert à Doha une réunion censée réformer l'instance, avant d'ouvrir jeudi des discussions avec des opposants membres d'autres organisations.
 
Washington exerce une forte pression sur le CNS pour qu'il surmonte ses divisions, et de nombreuses voix...

commentaires (2)

Ils vont essuyer le Sol Syrien Saint, ces Sains Syriens, avec cet "assadique baassàRien".... Ce qui est très très Bien.

Antoine-Serge KARAMAOUN

07 h 37, le 05 novembre 2012

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Commentaires (2)

  • Ils vont essuyer le Sol Syrien Saint, ces Sains Syriens, avec cet "assadique baassàRien".... Ce qui est très très Bien.

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    07 h 37, le 05 novembre 2012

  • C'est étrange que quand tata hyllari dit à ses valais game over, ils voooolent de victoire en victoire pour 48 heures....

    Jaber Kamel

    11 h 46, le 04 novembre 2012

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