Rechercher
Rechercher

Culture - Préambule du Salon du livre... - Bande dessinée

Rendez-vous avec Zep, le papa de « Titeuf », ce samedi au BIEL

Zep, de son vrai nom Philippe Chapuis, papa de l’inénarrable « Titeuf », est sur la liste des invités du 20e Salon du livre de Beyrouth.

« Titeuf, c’est moi », dixit Zep.

Le plus gros tirage de 2012 en France, toutes catégories confondues, est le numéro 13 de la série Titeuf débutée en 1993. Ce tome, imprimé à un million de copies, sonne aussi les 20 ans du célèbre blondinet à la houppette, aux expressions devenues cultes comme «C’est pô gentil» ou encore «C’est pô juste». L’impertinent inventeur de la désormais célèbre expression «zizi sexuel» est un petit garçon très curieux qui pose plein de questions et fait presque autant de bêtises.
Comme une laitue, il dévoile à chaque album de nouvelles facettes de sa personnalité. Les lecteurs de Titeuf savent qu’il ne s’agit pas uniquement de déboires de cancres à l’école. Sans oublier les interrogations cruciales ou dérisoires qui sont le quotidien des enfants, Zep aborde des thèmes comme l’écologie, le commerce équitable, le harcèlement sexuel, ou le déplacement des
populations.
Philippe Chapuis, alias Zep (en hommage au groupe Led Zepplin), a créé Titeuf en 1992 alors qu’il se heurtait au refus des éditeurs. L’auteur suisse a eu envie de raconter la vie quotidienne d’un petit garçon et son regard sur le monde des adultes, en se remémorant ses propres souvenirs d’enfance et en observant les enfants autour de lui. Aujourd’hui, il s’inspire aussi de ses propres enfants. Il a publié une première histoire dans un fanzine qui a fini par tomber entre les mains des éditeurs de chez Glénat et le reste appartient à l’histoire de la bande dessinée. Aujourd’hui, Titeuf est l’une des séries BD les plus vendues au monde, avec 20 millions d’albums écoulés, néanmoins loin derrière Astérix ou Tintin. Titeuf – Le film, sorti en avril 2011 en 3D, a réalisé 1,4 million d’entrées. Et ses aventures de papier sont traduites dans plus de 25 langues.
Outre ce best-seller au ton irrévérencieux et insolent de l’enfance, Zep signe également à Beyrouth le numéro quatre de la série des Chronokids dont Stan et Vince sont les coauteurs.
Ici, nous suivons les aventures spatio-temporelles de Marvin et Adèle, des «presqu’adolescents» pleins de ressources. Marvin a un zéro pointé en histoire pour avoir noté sur sa copie que Christophe Colomb a découvert... l’Autriche. Afin d’éviter l’engueulade parentale, ils vont se servir de leur téléphone portable qui leur permet de voyager dans le temps, pour aller voir le célèbre navigateur et le convaincre d’aller découvrir... l’Autriche au lieu de l’Amérique. Pour être sûrs de la direction à prendre à bord du bateau, les enfants emmènent même le GPS de leur père dans le voyage, cap sur l’Espagne en 1492.
Cet album très drôle propose autant de petites aventures où les deux héros Adèle et Marvin cherchent à puiser dans l’histoire de quoi améliorer leur quotidien. Toute occasion est bonne pour remonter quelques siècles ou millénaires en arrière, en cherchant dans l’histoire de quoi améliorer leur quotidien. Sauf que, évidemment, rien ne se passe comme prévu.
Chronokids, couronnée par le prix jeunesse du Festival d’Angoulême 2011, ne manque ni d’humour ni d’inventivité : on passe de la préhistoire au Moyen Âge pour arriver à la naissance du cinéma et à l’aventure Apollo XI. On rencontre Jésus, H.G. Wells himself (en «chronaute» aguerri et inventeur du code de la route du temps!), mais aussi Elvis, Ramsès II, ou encore l’inventeur Nikola Tesla et un certain Adolf Hitler, à l’époque où il est encore peintre, afin de le convaincre de s’accrocher à la carrière artistique et ainsi éviter la Seconde Guerre mondiale.
Amateurs du genre, à vos marques: le tome 5 sort le 21 novembre 2012.

*Rencontre avec Zep, le samedi 27 octobre, à 17h. Et signature à 18h. Au BIEL, centre-ville.
Le plus gros tirage de 2012 en France, toutes catégories confondues, est le numéro 13 de la série Titeuf débutée en 1993. Ce tome, imprimé à un million de copies, sonne aussi les 20 ans du célèbre blondinet à la houppette, aux expressions devenues cultes comme «C’est pô gentil» ou encore «C’est pô juste». L’impertinent inventeur de la désormais célèbre...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut