M. Kassar a affirmé que « cet acte criminel et sa portée dangereuse ne doivent pas passer sous silence. Ils doivent au contraire constituer une incitation à tous les piliers de l’État et aux instances judiciaires et sécuritaires à déceler les dessous de l’explosion et poursuivre les commanditaires ». Et de poursuivre : « Il n’est plus permis après ce jour de voir le Liban servir de boîte à lettres pour l’envoi de messages aux dépens de la vie des citoyens innocents. » L’ancien ministre a exprimé par ailleurs son refus des réactions violentes qui ont suivi l’assassinat de l’officier, surtout, a-t-il souligné, « qu’elles se sont vite transformées en échanges de tirs, sans compter le blocage des axes routiers, une situation qui s’est répercutée négativement sur l’économie du pays du nord au sud ».
M. Kassar a demandé aux forces politiques d’assumer la responsabilité des conséquences de cet événement tragique et de n’assurer aucune couverture aux personnes qui contreviendraient à la loi. Il les a exhortées par ailleurs de rappeler leurs partisans des rues en leur enjoignant de rentrer chez eux et de rouvrir les routes. Il a également sollicité l’armée et les forces de l’ordre, les invitant à « ramener le calme et la stabilité dont nous avons grandement besoin ».
Évoquant les débordements qui ont eu lieu lors des obsèques, le responsable a d’ailleurs estimé que « la tentative des manifestants de prendre d’assaut le Sérail est injustifiable et inacceptable de la part de tous ». « Il ne faut pas accepter de garder le silence autour de cette affaire ou d’avaliser le renversement du gouvernement par la rue, vu le symbolisme et l’importance de cette institution », a-t-il dit. Selon lui, la sauvegarde de la stabilité et de la paix civile passe nécessairement par le dialogue, « seul moyen de rapprocher les points de vue ».
commentaires (4)
article bien écrit, pour une fois je suis d'accord. mais les souverainistes comme ils s'appellent , souverainistes pour le Liban, ou pour l'ambition des politiques. Harpagon disait "ma cassette" et eux disent "ma place de PM, ma place de ministre, mes prérogatives" et ultime hypocrisie, sur les meurtres et les attentats, c'est les même qui pendant la guerre ont tué, massacré, torturé. Certains parlent d'un président martyr, alors que ses troupes ont fait Sabra et Chatilah, vous pensez pas que les palestiniens vont un jour se venger ? et ils auraient le droit de le faire !
Talaat Dominique
04 h 30, le 23 octobre 2012