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À La Une - Liban

Joumblatt exhorte le 14 Mars à ne pas tomber dans « le piège tendu par le régime syrien »

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a réaffirmé hier sa disposition à prendre part à un nouveau gouvernement de « partenariat national » qui jouirait d’un consensus local et régional, mais il a rejeté tout saut dans l’inconnu et appelé le 14 Mars à ne pas tomber dans « le piège tendu par le régime syrien ».


« Le meilleur hommage que l’on puisse rendre au martyr Wissam el-Hassan est de resserrer les rangs autour de l’État et d’élever le niveau de la coordination entre les divers services de sécurité pour éviter de tels événements (l’attentat d’Achrafieh) », écrit M. Joumblatt dans sa contribution hebdomadaire à l’organe de son parti, al-Anba’.

 

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« Le meilleur hommage serait aussi de s’abstenir de lancer des accusations à droite et à gauche et de prendre garde à ne pas perdre le nord et tomber dans le piège tendu par le régime syrien », ajoute M. Joumblatt, pour qui Damas souhaite « entraîner à tout prix le Liban dans la guerre intérieure et détourner l’attention de l’opinion de la révolution syrienne ».
« Dans les moments de colère, on peut comprendre que des propos appelant à la démission du gouvernement soient tenus. Mais il faut prendre en compte les déclarations faites par le Premier ministre à la suite du Conseil des ministres (de samedi), puis par le président de la République au cours de la cérémonie d’hommage au général Wissam el-Hassan (dimanche). Tous deux ont souligné le lien clair entre l’attentat et la découverte du complot Samaha-Mamlouk, et cela va dans le sens du discours des forces du 14 Mars », poursuit-il.

 

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« L’attitude consistant à s’en prendre au gouvernement et lier toutes les positions futures à sa démission préalable est susceptible de secouer le pays et de le faire tomber à nouveau dans le piège voulu par le régime syrien, à savoir son entrée dans le vide », estime M. Joumblatt.


Réaffirmant que la paix civile est « une ligne rouge », il fait part de la disposition du PSP à « participer à la formation d’un nouveau gouvernement de partenariat national pour sauver le pays, à condition que cela soit le fruit d’une entente collective locale et régionale », et met en garde contre « tout aventurisme qui jetterait le pays dans l’inconnu ».
Et M. Joumblatt d’appeler à « ne pas faire assumer au gouvernement et à son chef davantage que ce qu’ils peuvent ».

 

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