Dans un communiqué, Nike dit avoir été « trompé » pendant plus d’une décennie par Lance Arsmtrong, qui doit faire face « à des preuves apparemment insurmontables » de son recours au dopage.
« C’est avec une grande tristesse que nous avons mis fin à notre contrat avec lui », poursuit Nike, qui dit ne pouvoir « fermer les yeux en aucune manière sur l’utilisation de substances illégales destinées à améliorer les performances » sportives.
En revanche, Nike dit vouloir continuer à soutenir l’action de la fondation Livestrong, qui aide les personnes victimes du cancer.
De son côté, l’ancien champion cycliste a expliqué les raisons de son départ de la présidence de la fondation lancée en 1997 après qu’il avait été diagnostiqué avec un cancer des testicules et interrompu sa carrière. Cette fondation avait ensuite donné naissance à Livestrong en 2003.
« Afin d’éviter à la fondation les retombées négatives liées à la controverse entourant ma carrière cycliste, je mets fin à ma présidence », dit Lance Armstrong dans un communiqué.
Pas d’arbitrage
Le rapport de l’Usada, publié la semaine passée, estime que l’ancien coureur aujourd’hui à la retraite avait mis en place dans les équipes US Postal puis Discovery Channel avec lesquelles il a remporté le Tour de France un système de dopage très perfectionné afin d’échapper aux contrôles.
L’Usada avait déjà décidé fin août de suspendre Armstrong à vie et d’effacer tous les titres du champion américain, qui a refusé de poursuivre le combat sur le terrain judiciaire.
Le Texan avait expliqué qu’il renonçait à contester les accusations de l’agence antidopage et ne souhaitait pas recourir à une mission d’arbitrage dans la procédure sportive engagée contre lui.
Au cours de son enquête ouverte après l’abandon du dossier par la justice américaine, l’Usada a réuni les témoignages de onze anciens coéquipiers d’Arsmtrong. Ils ont décrit en détail le système de dopage mis au point au sein des équipes US Postal et Discovery.
Le rapport de l’Usada est désormais entre les mains de l’Union cycliste internationale (UCI), qui est seule habilitée à déchoir Lance Armstrong de ses titres et à tirer un trait sur sa carrière sportive.
©Reuters