Le plus grand manufacturier de pneumatiques au monde, Bridgestone, aimerait pouvoir dire d’ici à l’année 2050 que ses enveloppes noires ne contiennent plus aucun composé non renouvelable. Projet ambitieux s’il en est !
Bridgestone travaille à un pneu en matériaux 100 % renouvelables d’ici à 2050. Voici les pistes de recherche suivies.
On sait qu’un pneumatique se compose de caoutchouc – produit dérivé du latex que sécrète l’hévéa – auquel les chimistes ajoutent toutes sortes de liants, de résines, de renforçants bien souvent issus d’hydrocarbures ou de minéraux non renouvelables. Bridgestone voudrait les remplacer par des composés dits « éco-durables », fabriqués à base de biomasse par exemple plutôt que d’hydrocarbures. La grande difficulté étant bien entendu de combiner un coût de revient raisonnable avec des caractéristiques mécaniques équivalentes, sinon supérieures au produit d’origine.
Bridgestone se fixe une première étape à l’horizon de l’année 2020, lorsque certains composés synthétiques issus de la biomasse intégreront le processus industriel.