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À La Une - Anniversaire

Happy birthday Bond... James Bond

Cinquante ans après son apparition sur grand écran, le plus célèbre agent du MI6 a su résister aux bouleversements historiques.

L’acteur d’origine écossaise Sean Connery, qui a été le premier à incarner le célèbre agent secret britannique, pose avec deux jolies jeunes femmes à Cannes, le 22 mai 1965. Files/AFP

La sortie de James Bond 007 contre Dr No le 5 octobre 1962 a donné le coup d’envoi aux prospères aventures cinématographiques de l’inoxydable agent secret britannique au service de Sa Majesté, universellement célébré hier, 50 ans plus tard.
À 0h07 heure locale, les notes du générique du prochain James Bond, Skyfall, interprété par la diva britannique de la soul Adele et dévoilé sur Internet, ont lancé cette gigantesque entreprise promotionnelle de « Journée mondiale James Bond ». La chanson, dans la pure veine des musiques de Bond, s’est placée directement en tête des plus vendues sur iTunes. Elle a été révélée trois semaines avant la sortie du film en salle de Sam Mendes – à partir du 26 octobre –, dernier épisode en date d’une lucrative saga qui a engrangé au box-office mondial plus de 5 milliards de dollars.
En attendant le film, dans lequel le musclé Daniel Craig campera pour la troisième fois James Bond, les fans peuvent acquérir quelques-uns des objets mythiques des films, mis en vente par Christie’s. En plus de quarante lots proposés en ligne depuis le 28 septembre, dix ont été vendus hier à 20h30 dans les locaux londoniens de la célèbre maison d’enchères. Le clou de la collection est l’Aston Martin DBS noire conduite par Daniel Craig dans la scène d’ouverture de Quantum of Solace (2008), lors d’une course-poursuite sur les routes italiennes. La voiture est estimée entre 100000 et 150000 livres (entre 125000 et 190000 euros).


Les origines de James Bond sont expliquées dans un documentaire qui est sorti hier pour l’occasion. Everything or Nothing : The Untold Story of 007 (Tout ou rien: l’histoire secrète de 007), réalisée par Stevan Riley, rend hommage à l’écrivain britannique Ian Fleming, qui a inventé le personnage de Bond. Mais aussi aux deux producteurs qui l’ont lancé sur grand écran : Albert R. Broccoli et Harry Saltzman.


Aux États-Unis, une installation est dévoilée au Musée d’art moderne de New York (MoMA), dédiée à Goldfinger (1964) et destinée «à capturer la suggestivité sexuelle et l’ironie désabusée» de 007. À Los Angeles, une nuit consacrée aux musiques des 22 films de James Bond est organisée par l’Académie des arts et des sciences du cinéma. Une exposition, «Designing 007, 50 years of James Bond Style», ouvre par ailleurs à la fin du mois à Toronto, après être passée cet été par le centre Barbican à Londres.


Cinquante ans après son apparition sur grand écran, le plus célèbre agent du MI6 (renseignements extérieurs britanniques), macho séducteur adepte des voitures puissantes et des gadgets technologiques dernier cri, a su résister aux bouleversements historiques et culturels du monde. Cette icône mondiale est vue au Royaume-Uni comme un joyau du patrimoine national: en témoigne son rôle au côté de la reine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. «Good evening Mr. Bond», lui lance Élisabeth II avant de l’accompagner pour un parachutage fictif sur le stade olympique, qui a fait forte impression.
«La réputation de Bond, qui est devenu une marque internationale, signifie que si vous êtes des services de renseignements britanniques, vous pouvez aller partout dans le monde (...), les gens savent qui vous êtes, ce que vous représentez, une petite lumière s’allume dans leur tête: “James Bond!”», a expliqué sur la BBC Alan Judd, auteur de romans d’espionnage qui travaillait auparavant pour le Foreign Office. L’agence du tourisme britannique a d’ailleurs lancé une campagne en utilisant le slogan «Bond is GREAT Britain», entrecoupant les vues de paysages emblématiques du pays avec des passages des films. «007 a réalisé de nombreuses missions critiques pour la reine et le pays, donc il est légitime que nous en appelions à ses services maintenant pour encourager davantage de personnes à venir en vacances en Grande-Bretagne», souligne Mark Di-Toro, de VisitBritain.

 

 

 

Les acteurs ayant incarné James

 

L’Anglais Daniel Craig qui prête pour la troisième fois ses yeux bleus et ses pectoraux d’acier à l’inoxydable James Bond dans Skyfall, la 23e livraison des aventures du célèbre espion, est le sixième acteur à incarner le personnage créé par Ian
Fleming.

Sean Connery
– 1962 Dr. No
– 1963 From Russia with Love
– 1964 Goldfinger
– 1965 Thunderball
– 1967 You Only Live Twice
– 1971 Diamonds Are Forever.
L’acteur reprendra son rôle en 1983 dans Jamais plus jamais, un épisode « non officiel » de la série.

George Lazenby
– 1969 On Her Majesty’s Secret Service.

Roger Moore
– 1973 Live and Let Die
– 1974 The Man with the Golden Gun
– 1977 The Spy Who Loved Me
– 1979 Moonraker
– 1981 For Your Eyes Only
– 1983 Octopussy
– 1985 A View to a Kill.

Timothy Dalton
– 1987 The Living Daylights
– 1989 Licence to Kill.
Pierce Brosnan
– 1995 GoldenEye
– 1997 Tomorrow Never Dies
– 1999 The World Is Not Enough
– 2002 Die Another Day.

Daniel Craig
– 2006 Casino Royale
– 2008 Quantum of Solace
– 2012 Skyfall.

Barry Nelson et David Niven ont également endossé l’habit du célèbre agent britannique successivement en 1954 et 1967, pour des aventures « non officielles », dont la paternité n’est pas attribuée à Ian Fleming.

 

 

Ecoutez Adèle chanter le générique du prochain James Bond, "Sky fall"


La sortie de James Bond 007 contre Dr No le 5 octobre 1962 a donné le coup d’envoi aux prospères aventures cinématographiques de l’inoxydable agent secret britannique au service de Sa Majesté, universellement célébré hier, 50 ans plus tard.À 0h07 heure locale, les notes du générique du prochain James Bond, Skyfall, interprété par la diva britannique de la soul Adele et...

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