Une fois de plus, les FSI ont été la cible hier à Almate, Jbeil, d’une attaque orchestrée par une vingtaine de malfrats qui s’en sont pris à une unité des forces de l’ordre qui les avait surpris en flagrant délit en train de découper illégalement des arbres. L’attaque a fait quatre blessés parmi les policiers. En soirée, dix personnes ont été appréhendées alors que les FSI poursuivaient leurs recherches pour arrêter le reste de la bande.
Le commandant de la gendarmerie, le général Joseph Doueihy, qui a tenu sitôt après une conférence de presse, a précisé que jeudi, vers une heure du matin, une unité des Forces de sécurité intérieure s’est heurtée à un groupe d’individus en train de découper des arbres de manière sauvage dans la région de Almate, un village chiite du caza de Jbeil. L’officier, qui a affirmé qu’une décision a été prise pour que le bois découpé soit remis à une organisation à but non lucratif, a expliqué comment l’incident a fini par dégénérer.
« Après avoir consulté la justice, et alors que les forces de l’ordre se dirigeaient vers le siège d’une ONG pour remettre les bûches de bois, la patrouille a été attaquée par un groupe armé », a-t-il dit.
« Dix personnes armées s’en sont prises aux éléments des forces de l’ordre qu’ils ont tabassés après les avoir encerclés. Ils ont également tiré sur leur véhicule en subtilisant trois de leurs fusils », a encore précisé le général Doueihy.
Mise en garde
Ce dernier a toutefois assuré que les « FSI ne laisseront passer aucune agression commise contre des éléments des forces de l’ordre », promettant qu’aucun appel téléphonique effectué par un responsable politique « ne pourra aider à libérer les personnes arrêtées ».
« Nous ne permettrons à personne de s’en prendre aux forces de l’ordre », a-t-il martelé, invitant les personnes qui se trouvent toujours en fuite à se rendre. « Nous ne baisserons pas les bras et nous les traquerons », a-t-il promis.
Relatant l’incident, la chaîne al-Manar a affirmé que les contrevenants à la loi avaient une licence d’abattage en bonne et due forme, mais qu’ils ont agi avant la date d’entrée en vigueur de la licence.