Aridi : Nous préférons le maintien de la loi électorale de 2009

Le président de la Chambre Nabih Berry a reçu hier les ministres du bloc de Walid Joumblatt, Ghazi Aridi, Waël Bou Faour et Alaeddine Terro. À l’issue de la rencontre, le ministre Aridi a répondu aux questions des journalistes et il a commencé par saluer l’initiative du président de la Chambre en direction des autres partenaires au sein de la nation, assurant que le bloc auquel il appartient cherche, comme le président Berry, à éteindre le feu de la discorde et stabiliser la situation au Liban. Aridi a ensuite affirmé qu’au cours de cette rencontre, il a surtout été question des élections qui devraient se tenir l’année prochaine. « Nous sommes à la veille d’élections législatives qui, nous l’espérons, se tiendront à la date prévue, a déclaré Ghazi Aridi. Nous considérons que ce sujet est très délicat et nous cherchons à ce que nul ne soit exclu. Nous pensons d’ailleurs qu’en réalité, nul ne peut imposer sa volonté aux autres sur cette question et que les débats calmes et constructifs sont le meilleur moyen d’aboutir à une solution. » Le ministre des TP a aussi évoqué la récente rencontre entre le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, et le président de la Chambre, assurant que ce genre de rencontre contribue à détendre l’atmosphère dans le pays. Tout en reconnaissant le droit de chaque partie politique de présenter un projet de loi électorale, Aridi a affirmé que le bloc de Joumblatt n’est pas avec le projet présenté par les chrétiens du 14 Mars, tout comme il rejette le scrutin proportionnel. « En tant que partie politique, nous préférons garder la loi actuelle, a-t-il déclaré. Même si celle-ci ne correspond pas à nos aspirations à la réforme. Mais nous devons être réalistes. » En réponse à une question sur le report éventuel des élections, Aridi a précisé « qu’il serait préférable d’ignorer cette possibilité ». « Si nous ne parvenons pas à un accord sur une nouvelle loi, il vaut mieux organiser les élections sur la base de la loi actuelle et ne pas songer au report », a-t-il conclu.