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Lifestyle - Environnement

Des WikiYaourts, des WikiGlaces, des WikiFromages...

L’emballage comestible, vieux rêve qu’une start-up veut concrétiser, devrait être commercialisé à partir de 2013.

Les produits actuels ont des formats sphériques et individuels, où l’emballage forme une peau à la manière de celle d’un fruit et peut être rincé. Photo Business Wire

Des emballages comestibles pour la glace, le yaourt ou le fromage : c’est le pari d’une start-up franco-américaine qui vient de lever 10 millions de dollars pour développer ces produits, qu’elle souhaite commercialiser en France et aux États-Unis à partir de 2013. Comme la peau entourant un fruit, ces emballages se présentent comme une membrane, « légèrement gélatineuse » et comestible, composée de particules végétales qu’un procédé breveté permet de rendre étanche, explique cette entreprise, WikiCell Designs.
L’objectif du concepteur du produit, le scientifique américain David Edwards, basé à Paris, est de « réduire la consommation de plastique et de carton tout en offrant une expérience gustative et nutritionnelle unique ». Des « WikiYaourts », « WikiGlaces » et autre « WikiFromages » pourront être testés mi-octobre dans le magasin du Laboratoire, le centre de recherche parisien de M. Edwards, également professeur à Harvard.
Pour l’instant, le conditionnement est très différent de ce que le consommateur trouve au rayon frais : des formats sphériques et individuels, où l’emballage forme une peau à la manière de celle d’un fruit, et peut ainsi être rincé. « L’idée c’est de dire : je crée mon produit et mon emballage, je recrée ce que la nature a fait, ce qui s’inscrit dans le concept tendance de reconstruction alimentaire », explique Xavier Terlet de XTC World innovation, spécialiste de l’innovation dans l’alimentation. Pour M. Terlet, qui rapproche ce concept de la cuisine moléculaire, « l’idée est intéressante en termes de prospective » mais est encore loin de l’application industrielle. « Le vrai intérêt de ce type de produit, c’est de pouvoir être véhiculé et transporté comme ça, sans autres emballages. Aujourd’hui, ce n’est pas possible parce que la distribution n’est pas prête », estime-t-il.
Fadi Chebli, consultant distribution chez Kurt Salmon, est lui aussi sceptique quant à l’application industrielle du produit, mais trouve l’idée « rigolote ». « Il n’est pas exclu qu’il fasse un peu d’argent » notamment dans la « restauration rapide et branchée », d’autant que « quand un fonds de capital-risque met un peu d’argent dans une firme il espère la rentabiliser », selon lui, qui estime que « le problème éthique et citoyen, c’est l’emballage ».
La start-up a levé début septembre 10 millions de dollars auprès de deux fonds américains, Flagship Ventures et Polaris Venture Partners, avec lesquels elle espère séduire d’éventuels partenaires industriels. Elle réfléchit actuellement à un mode de distribution, l’une des pistes consistant à mettre au point une machine de type distributeur qu’elle placerait dans divers points de vente, notamment dans la restauration rapide.
(Source : AFP)
Des emballages comestibles pour la glace, le yaourt ou le fromage : c’est le pari d’une start-up franco-américaine qui vient de lever 10 millions de dollars pour développer ces produits, qu’elle souhaite commercialiser en France et aux États-Unis à partir de 2013. Comme la peau entourant un fruit, ces emballages se présentent comme une membrane, « légèrement...

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