C’est avec toute la passion de l’écologiste qui se bat pour la planète depuis 25 ans que Nicolas Hulot a donné une conférence mardi soir à la Résidence des Pins, en présence de l’ambassadeur de France Patrice Paoli, devant un public nombreux, au cours de laquelle il a décortiqué les racines de la crise écologique. La conférence était conjointement organisée par la Mission culturelle de l’ambassade de France et la Banque libano-française.
Nicolas Hulot est longuement revenu sur la surexploitation des ressources naturelles mondiales durant ces 150 dernières années, qui ont débouché sur une crise écologique, ce qu’il appelle une « urgence écologique ». « Nous sommes dans une situation critique, insiste-t-il, évoquant les multiples rapports alarmistes des scientifiques. Nous pouvons tourner le dos à la crise écologique, mais elle nous rattrapera. Nous sommes condamnés au changement. »
Faut-il, pour autant, avoir peur du changement ? Qualifiant l’écologie d’« enjeu humaniste par excellence du XXIe siècle », le journaliste se dit confiant que la crise écologique a le potentiel de rassembler l’humanité autour de la même nécessité de trouver une réponse commune aux mêmes défis. Et il faudra, selon lui, tenir compte de deux contraintes majeures : celle de réduire les inégalités, exacerbées par les progrès récents de la communication, et celle de gérer « l’ère de la rareté ».
Selon Nicolas Hulot, c’est d’une « transition écologique » que l’humanité a besoin aujourd’hui, dans le cadre de laquelle il faudra inventer un système qui respecte les impératifs de la croissance économique sans pour autant piller les stocks naturels de façon non durable. « Le dénominateur commun de toutes les crises (économique, financière, écologique...), c’est que ce sont des crises de l’excès, lance-t-il. Il faut donc mettre des limites. Il va falloir de la régulation et de la réglementation. »
Nicolas Hulot est longuement revenu sur la surexploitation des ressources naturelles mondiales durant ces 150 dernières années, qui ont débouché sur une crise écologique, ce qu’il appelle une « urgence écologique ». « Nous sommes dans une situation critique, insiste-t-il, évoquant les multiples rapports alarmistes des scientifiques. Nous pouvons tourner le dos à la crise écologique, mais elle nous rattrapera. Nous sommes condamnés au changement. »
Faut-il, pour autant, avoir peur du changement ? Qualifiant l’écologie d’« enjeu humaniste par excellence du XXIe siècle », le journaliste se dit confiant que la crise écologique a le potentiel de rassembler l’humanité autour de la même nécessité de trouver une réponse commune aux mêmes défis. Et il faudra, selon lui, tenir compte de deux contraintes majeures : celle de réduire les inégalités, exacerbées par les progrès récents de la communication, et celle de gérer « l’ère de la rareté ».
Selon Nicolas Hulot, c’est d’une « transition écologique » que l’humanité a besoin aujourd’hui, dans le cadre de laquelle il faudra inventer un système qui respecte les impératifs de la croissance économique sans pour autant piller les stocks naturels de façon non durable. « Le dénominateur commun de toutes les crises (économique, financière, écologique...), c’est que ce sont des crises de l’excès, lance-t-il. Il faut donc mettre des limites. Il va falloir de la régulation et de la réglementation. »
C’est avec toute la passion de l’écologiste qui se bat pour la planète depuis 25 ans que Nicolas Hulot a donné une conférence mardi soir à la Résidence des Pins, en présence de l’ambassadeur de France Patrice Paoli, devant un public nombreux, au cours de laquelle il a décortiqué les racines de la crise écologique. La conférence était conjointement organisée par la Mission...