Rechercher
Rechercher

Sport - Football

L’OM, comme dans un rêve !

Sans surprise, le « mercato » estival de l’olympique de Marseille était calme et plat sans transfert majeur, du moins pas d’arrivée mais des départs. Le plus médiatisé est sans doute celui de l’entraîneur et ex-champion du monde, Didier Deschamps, qui a plié bagage, quittant la Canebière direction Clairefontaine à Paris, le QG d’entraînement de l’équipe de France.

Boudée par ses supporteurs pendant l’ensemble de la saison passée, l’OM a su se faire pardonner et regagner l’amour des ultras qui, depuis le début de la saison, font le plein au Vélodrome. Gérard Julien/AFP

À côté de l’ogre parisien qui n’a pas arrêté de faire parler de lui avec chaque semaine en moyenne un nouveau feuilleton, un grand nom, de grosses sommes et au final un transfert à l’instar de la doublette en provenance de Milan : le serial buteur suédois Zlatan Ibrahimovic et le défenseur relayeur brésilien Thiago Silva.
Avec un effectif inchangé, a l’exception d’Élie Baup qui a quitté les plateaux de Canal pour retrouver les bancs des terrains de foot, c’est une toute nouvelle équipe que l’on découvre cette saison. Avec un sans-faute de six victoires en six matches, Marseille a pris la bonne vague mais ne présente pas toutes les garanties.

L’entame
parfaite
Six journées, six victoires. What else ? On pourrait s’arrêter là tant le bilan estival de l’Olympique de Marseille est flatteur et surtout complètement inattendu. Parce que dix-huit points sur dix-huit, personne ne l’a réussi lors du demi-siècle dernier. Aussi, l’OM, moribond et essoufflé à la fin du dernier exercice, partait d’extrêmement loin alors que l’histoire commune entre le club, les joueurs et Didier Deschamps s’était très mal terminée. L’arrivée d’Élie Baup et ses méthodes un peu plus souples ont donné un souffle nouveau qui, jusque-là, a compensé les départs de cadres made in DD (M’Bia, Azpilicueta, Diarra, etc.).
Résultat, Marseille domine la Ligue 1 sans donner l’impression d’être en mesure de l’écraser car tout réussit aux Phocéens depuis le début de l’exercice. Quatre victoires 1-0 et, parfois, le sentiment que le vent tourne souvent dans leur sens. L’automne et les premiers chocs (PSG, OL au mois d’octobre) devraient donner une idée plus précise de la véritable valeur de cet Olympique de Marseille qui, en six matches, a pris plus de points que son devancier en treize la saison passée. Ce qui est pris n’est plus à prendre.

Point fort : derrière, ça tient
L’Olympique de Marseille est jusqu’ici une muraille qui n’en a pas l’air. Pas de Diawara, plus de M’Bia ni d’Azpi et pourtant... Depuis le début de saison, l’OM n’a encaissé qu’un seul petit but en Ligue 1 et Steve Mandanda subit, en moyenne, moins de deux tirs cadrés par match. Ajoutez à cela que le portier international est en grande forme et vous avez une défense qui tient le choc. Sans bétonner ni montrer ses muscles outre mesure. Les Marseillais défendent en avançant. Et le font très bien. La greffe Baup a pris.

Point faible :
un banc court
Le problème – éventuel – de l’OM n’est pas sur le terrain pour le moment. Mais juste à côté. Le banc de touche de l’Olympique de Marseille est très pauvre en joueurs confirmés. Mis à part Loïc Rémy, qui y prend place plus que de raison en ce début de saison, la jeunesse a pris le pouvoir. Il y a deux manières de voir la chose : la première consiste à se réjouir que l’OM sorte des jeunes, ce qui reste rare. L’autre à s’inquiéter pour Élie Baup quand il devra pallier suspensions ou blessures. On pencherait plus volontiers vers la seconde alors que l’entraîneur olympien rechigne à faire tourner. Jeudi à Fenerbahçe, il n’a pas osé lancer l’un de ses jeunes, compte tenu de l’ambiance et du contexte. Mais il y a bien un moment où Baup devra s’y résoudre.

La stat : 0
Comme le nombre de minutes où l’Olympique de Marseille a été mené au score cette saison. Pour toutes les raisons citées précédemment.
Définitivement, cela prouve la solidité phocéenne, mais cela montre également que le club aux neuf titres de champion de France n’a pas encore connu de tempête ou joué avec un fort vent de face.
À côté de l’ogre parisien qui n’a pas arrêté de faire parler de lui avec chaque semaine en moyenne un nouveau feuilleton, un grand nom, de grosses sommes et au final un transfert à l’instar de la doublette en provenance de Milan : le serial buteur suédois Zlatan Ibrahimovic et le défenseur relayeur brésilien Thiago Silva.Avec un effectif inchangé, a l’exception...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut