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Moyen Orient et Monde

Le Pakistan rejette l’appel au meurtre

Vingt et un morts, des scènes de chaos et un ministre qui appelle au meurtre : le gouvernement pakistanais a payé au prix fort son soutien très électoraliste à la mobilisation contre le film islamophobe L’Innocence des musulmans, au risque de doper l’extrémisme dans un pays déjà instable.

De ce fait, Islamabad a pris ses distances hier avec l’initiative du ministre des Chemins de fer, Ghulam Ahmed Bilour, qui a mis à prix la tête du réalisateur du film. « Ce n’est pas la politique du gouvernement. Nous nous dissocions totalement de cela », a déclaré un porte-parole du Premier ministre Raja Pervez Ashraf, à propos des 100 000 dollars promis par M. Bilour. 

 

Ce dernier avait fait son annonce samedi depuis Peshawar, dans le nord-ouest du pays. « J’appelle aussi les talibans et les frères d’el-Qaëda à participer à cette noble action », avait-il ajouté, en assurant que s’il en avait l’occasion, il tuerait de ses propres mains le réalisateur du film. « Ensuite, on pourra me pendre », concluait-il.


Par ailleurs, la majorité des écoles, magasins et bureaux était fermée hier au Bangladesh, voisin du Pakistan, en raison d’un appel à la grève lancé par les partis d’opposition pour protester contre le film islamophobe. Des milliers de policiers patrouillaient les rues de la capitale, Dacca. Une quarantaine d’activistes islamistes ont été arrêtés et détenus brièvement.

 

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