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À La Une - Conflit

Fabius met en garde contre une propagation du conflit syrien au Liban

"C'est une situation extrêmement grave, qui n'est pas simplement locale mais qui devient un conflit régional avec des conséquences internationales"

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a réitéré mardi son appel au départ du président syrien Bachar el-Assad. Khaled Desouki/AFP

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé mardi au Caire que le conflit syrien ne devait pas se propager au Liban, en mettant en garde contre les "conséquences internationales" de la crise.

 

"C'est une situation extrêmement grave, qui n'est pas simplement locale mais qui devient un conflit régional avec des conséquences internationales", a dit M. Fabius à propos de la Syrie lors d'un point presse avec son homologue égyptien Mohammed Kamel Amr, après une rencontre avec le président Mohamed Morsi.

 

Il faut "éviter qu'il y ait une contagion au Liban, ce qui est souhaité sans doute par le clan de M. Bachar el-Assad et qui est à juste titre refusé par les Libanais", a-t-il ajouté. M. Fabius a réaffirmé qu'il n'y avait "pas de solution" à la crise syrienne "sans le départ du président Assad", en ajoutant que "les positions du président Morsi sont aussi fermes que les nôtres" sur ce sujet.

 

Le chef de la diplomatie égyptienne, a quant à lui assuré que si la situation continuait de se dégrader en Syrie, "ce ne sera pas seulement la Syrie qui paiera, mais la région entière".Les deux ministres ont convenu de développer la "coordination" entre leurs pays sur la crise syrienne.

 

M. Fabius a également indiqué que le président français François Hollande et M. Morsi avaient prévu de se rencontrer à la fin du mois à New York à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies. M. Morsi, issu des Frères musulmans et élu en juin dernier, a multiplié ces dernières semaines les déclarations plaçant l'Egypte en pointe parmi les pays réclamant un départ rapide du président Assad. Il est également à l'origine d'un "groupe de contact" régional sur la crise syrienne réunissant l'Egypte, la Turquie et l'Arabie saoudite -hostiles au régime de Damas- et l'Iran -qui le soutient fermement-.

 

Ce groupe s'est réuni lundi soir au Caire au niveau des ministres des Affaires étrangères égyptien, turc et iranien, mais sans présence saoudienne. Les participants ont décidé de se revoir à la fin du mois à l'ONU à New York, et Téhéran a proposé l'envoi d'observateurs régionaux en Syrie.

 

Par ailleurs, la France a condamné toute atteinte à la souveraineté de la Syrie et du Liban.

 

"Ce qui est à préserver, c'est l'intégrité territoriale et la souveraineté de ces pays. Tout ce qui peut porter atteinte à ces deux principes, que ce soit au Liban ou en Syrie, nous le condamnons sans aucune ambiguïté", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot, lors d'un point-presse, répondant à une question sur la présence éventuelle de Pasdaran iraniens dans ces deux pays.

 

Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti lundi l'envoi de Gardiens de la révolution (Pasdaran) en Syrie, affirmant que des déclarations préalables à ce sujet du chef de ce corps d'élite avaient été sorties de leur contexte par les médias. Le général Mohammad Ali Jafari avait indiqué dimanche que des Pasdaran étaient en Syrie et au Liban en tant que "conseillers". Le président libanais Michel Sleimane a ensuite réclamé des explications à l'Iran.

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé mardi au Caire que le conflit syrien ne devait pas se propager au Liban, en mettant en garde contre les "conséquences internationales" de la crise.
 
"C'est une situation extrêmement grave, qui n'est pas simplement locale mais qui devient un conflit régional avec des conséquences internationales", a dit M....

commentaires (2)

Il a éclairé notre lmanterne ! Pas le LA

SAKR LEBNAN

03 h 17, le 19 septembre 2012

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Commentaires (2)

  • Il a éclairé notre lmanterne ! Pas le LA

    SAKR LEBNAN

    03 h 17, le 19 septembre 2012

  • Ouf, heureusement qu'il est là pour nous éclairer ! Il est très fort.

    Robert Malek

    17 h 55, le 18 septembre 2012

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