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Liban

« Le fondamentalisme est toujours une falsification de l’histoire »

Le pape Benoît XVI a assuré n’avoir jamais envisagé de renoncer à sa visite au Liban et s’est prononcé contre le fondamentalisme et contre la livraison d’armes à la Syrie.
« Le fondamentalisme est toujours une falsification de la religion. La tâche de l’Église et des religions est de se purifier. Cette tâche doit rendre clair que chaque homme est une image de Dieu que nous devons respecter dans l’autre », a-t-il dit aux journalistes qui l’accompagnaient dans son avion entre Rome et Beyrouth, deux jours après les incidents sanglants qui ont eu lieu en Libye et les manifestations violentes dans le monde arabo-musulman pour protester contre la diffusion de L’Innocence de l’islam. Pour Benoît XVI, « le message fondamental de la religion doit être contre la violence, qui est une falsification, tout comme le fondamentalisme ».
Le pape a par ailleurs confié qu’en dépit de la montée des périls dans la région, il n’a jamais envisagé de renoncer à ce voyage dans le seul pays arabe dont le président est chrétien et qui est à ses yeux un modèle de coexistence.
Pour le souverain pontife, « l’importation d’armes doit cesser une fois pour toutes. Car sans importation d’armes, la guerre ne pourrait continuer » en Syrie. « Au lieu d’importer des armes, ce qui est un péché grave, il conviendrait d’importer des idées de paix, de créativité, d’amour du prochain. Il faut demander aux hommes politiques de s’engager réellement avec toute leur force (...) avec créativité, pour la paix, contre la violence », a-t-il ajouté.
Benoît XVI a également émis un jugement positif sur le printemps arabe qui a conduit au renversement de régimes dictatoriaux en Tunisie, en Égypte et au Yémen, à condition que ce mouvement soit accompagné de tolérance. « Le printemps arabe est une chose positive, un désir de plus de démocratie, de liberté, de coopération, d’une identité arabe rénovée. Ce cri de liberté, qui vient d’une jeunesse plus favorisée culturellement, professionnellement, qui désire participer à la vie politique et sociale, est une promesse, une chose très positive. Et elle a été saluée précisément par nous chrétiens », a-t-il indiqué. « Mais, a ajouté le souverain pontife, nous savons que le cri de la liberté si important, si positif court le risque d’oublier un aspect fondamental de la liberté, la tolérance envers l’autre. Nous devons tout faire pour que le concept de liberté aille dans la direction juste. »
Le pape Benoît XVI a assuré n’avoir jamais envisagé de renoncer à sa visite au Liban et s’est prononcé contre le fondamentalisme et contre la livraison d’armes à la Syrie.« Le fondamentalisme est toujours une falsification de la religion. La tâche de l’Église et des religions est de se purifier. Cette tâche doit rendre clair que chaque homme est une image de Dieu que nous...

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