La Syrie fait preuve de « mépris » envers l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en refusant de coopérer sur un site nucléaire présumé et non déclaré par le pays, a déclaré hier le chargé d’affaires américain auprès de l’AIEA, Robert Wood. Le gouvernement syrien « utilise sa brutale répression contre le peuple comme une excuse pour ne pas coopérer » avec l’agence, a estimé M. Wood. Le rejet par la Syrie des appels de la communauté internationale afin qu’elle remplisse ses obligations « illustre son mépris permanent pour le conseil (de l’AIEA) et le système des garanties internationales », a-t-il ajouté, selon le texte de son intervention à la réunion du conseil des gouverneurs de l’AIEA, qui se tient à huis clos depuis lundi.Le dossier syrien était à l’ordre du jour hier, dernière journée de la réunion du conseil. La Syrie avait été condamnée par une résolution en juin 2011, suite à la publication d’un rapport de l’AIEA où l’agence estimait pour la première fois que le site d’al-Kibar abritait « très probablement » un réacteur nucléaire, non déclaré. Selon l’AIEA, la Syrie a reçu l’aide de la Corée du Nord pour fabriquer ce réacteur, qui était toujours en construction quand il a été bombardé par l’aviation israélienne en septembre 2007. Selon des diplomates, l’ambassadeur syrien Bassam Sabbagh a redit au conseil que ce site était une « installation non nucléaire ».
(Source : AFP)
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La Syrie fait preuve de « mépris » envers l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en refusant de coopérer sur un site nucléaire présumé et non déclaré par le pays, a déclaré hier le chargé d’affaires américain auprès de l’AIEA, Robert Wood. Le gouvernement syrien « utilise sa brutale répression contre le peuple comme une excuse pour ne pas...