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Inutile de fixer "une ligne rouge" à l'Iran, dit Washington à Israël

Les Etats-Unis ont prévenu lundi Israël que fixer une "ligne rouge" ou une date butoir à l'Iran pour son programme nucléaire controversé ne serait "pas utile", Washington privilégiant la voie de la diplomatie et des sanctions contre Téhéran.

"Les Américains savent que le président (Barack Obama) a dit de manière univoque qu'il ne laisserait pas l'Iran obtenir l'arme nucléaire (...). Nous sommes absolument fermes ici sur l'engagement du président, mais il n'est pas utile d'en faire une analyse syntaxique, d'établir des dates butoir, des lignes rouges", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.

Les Etats-Unis et Israël multiplient les déclarations sur l'Iran et son programme nucléaire.

Avant la mise au point du département d'Etat, le gouvernement israélien avait de nouveau demandé lundi avec insistance à l'administration Obama de fixer "une ligne rouge claire" pour empêcher le régime iranien de se doter de l'arme nucléaire, faute de quoi "les déclarations ne serviront à rien".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré dimanche soir à la chaîne canadienne CBC qu'Israël et les Etats-Unis discutaient de la nécessité de définir des "lignes rouges claires" à ne pas franchir par l'Iran dans son programme nucléaire.

Simultanément, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton lui répondait que les les Etats-Unis n'imposaient pas de "date butoir" à l'Iran, répétant que Washington préférait la voie de la diplomatie et des sanctions contre Téhéran, plutôt qu'une action militaire.

"Il est des plus importants que nous restions bien concentrés sur les pressions sur l'Iran, sur la possibilité qu'a l'Iran de régler cette situation par la voie diplomatique que nous avons offerte", a insisté la porte-parole du département d'Etat.

Le Premier ministre israélien a multiplié les appels à la communauté internationale, et en particulier à l'allié américain, à fixer une "ligne rouge" au régime iranien, une preuve de fermeté, seule capable, selon lui, d'éloigner la menace d'une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes agitée par Israël.

Washington s'est refusé à imposer une telle limite à Téhéran et donne la priorité à la diplomatie et aux sanctions économiques. La Maison Blanche avait toutefois prévenu fin août que le temps de la diplomatie ne durerait pas indéfiniment.

"Nous avons toujours dit que toutes les options étaient sur la table, mais nous croyons à la négociation, aux efforts diplomatiques", a dit dimanche soir Mme Clinton à Bloomberg Radio, un entretien rendu public lundi par le département d'Etat.
Les Etats-Unis ont prévenu lundi Israël que fixer une "ligne rouge" ou une date butoir à l'Iran pour son programme nucléaire controversé ne serait "pas utile", Washington privilégiant la voie de la diplomatie et des sanctions contre Téhéran."Les Américains savent que le président (Barack Obama) a dit de manière univoque qu'il ne laisserait pas l'Iran obtenir l'arme nucléaire (...)....