"Sans une ligne rouge claire fixée à l'Iran, celui-ci poursuivra sa course à l'arme nucléaire. Aucune déclaration visant à l'en dissuader ne servira à rien et il continuera à faire tourner ses centrifugeuses", a déclaré à des journalistes un haut responsable israélien sous couvert de l'anonymat.
Dans un entretien à Bloomberg Radio, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait auparavant affirmé que les Etats-Unis ne fixaient pas de date butoir.
"Nous observons très attentivement ce qu'ils (les Iraniens, ndlr) font, car leurs actes sont toujours beaucoup plus parlants que leurs mots", avait-elle expliqué.
Simultanément, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé à la chaîne canadienne CBC qu'Israël et les Etats-Unis discutaient de la nécessité de définir des "lignes rouges claires" à ne pas franchir par l'Iran dans son programme nucléaire.
M. Netanyahu a récemment multiplié ses appels à la communauté internationale, et en particulier à l'allié américain, à fixer une "ligne rouge" au régime iranien, une preuve de fermeté, seule capable, selon lui, d'éloigner la menace d'une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes agitée par Israël.
Israël considère l'Iran comme son principal ennemi stratégique et l'accuse de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de programme à des fins civiles, ce que Téhéran dément catégoriquement.
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