L’insécurité affecte les services de collecte des déchets (ici, lors de la guerre de juillet 2006).
SOER reprend les chiffres apportés par le rapport Sweep-net, selon lesquels 51% des déchets solides municipaux finissent en décharges, 32% en dépotoirs sauvages et 17% récupérés à des fins de tri et compostage. Il est par ailleurs estimé que les centres urbains (Beyrouth et la majeure partie du Mont-Liban) produisent 1,1 kilo par habitant par jour, alors que les zones rurales produisent 0,7 kilo par habitant par jour.
SOER parle également d’une «législation inadaptée» et de «lois dépassées ou incomplètes». Il faut noter que le Conseil des ministres vient d’adopter un projet de loi sur la gestion des déchets ménagers, donc deux ans après la publication de ce document.
Le rapport fournit par ailleurs un tableau très intéressant sur «la hiérarchie de la gestion intégrée (globale) des déchets», préparé par Ecodit. Selon ce tableau, l’option préférée est celle de la réduction à la base des déchets produits, suivie de la réutilisation des matériaux puis du recyclage, ensuite de la récupération d’énergie à partir des déchets (une perspective adoptée actuellement par le ministère de l’Environnement mais sans que cela n’ait abouti encore à des mesures concrètes). Enfin, l’option la moins viable écologiquement serait l’enfouissement des déchets dans les décharges.
Les plus commentés
Israël fait « un geste » envers le nouveau Liban... ou lui tend un piège ?
« Il y a des sanctions sur l’Iran, un point c’est tout » : un Libano-Iranien se voit refuser l’ouverture d’un compte en banque à Tyr
Pourquoi tous les Libanais sont du 8 ou du 14 Mars