Dans un entretien à l’agence Reuters, le Premier ministre Nagib Mikati a affirmé que le Liban fait partie des pays qui peuvent être atteints par la contagion syrienne pour des raisons politiques, sécuritaires et géographiques. Il a appelé les Libanais à s’unir car ils sont tous à bord d’un même navire qui peut sombrer si la tempête souffle sur l’ensemble de la région.
Le Premier ministre a toutefois déclaré qu’il est convaincu que les Libanais sauront faire les bons choix en restant éloignés des événements qui se déroulent autour d’eux. Il a répété que les développements en Syrie auront forcément un impact sur les pays qui l’entourent. Mais il a ajouté que certains pays ont une immunité, d’autres ont la sécurité. « Au Liban, notre situation sécuritaire, politique et géographique nous place dans une position délicate à l’égard de ce qui se passe en Syrie », a-t-il précisé. « La réponse à cette menace, a encore déclaré Mikati, est dans notre sentiment national et dans le renforcement de notre unité pour éviter l’importation chez nous de la crise syrienne. »
Le Premier ministre a expliqué que si la crise syrienne doit atteindre le Liban, elle n’épargnera personne. « Nul ne doit croire qu’il peut en bénéficier et mettre son adversaire en difficulté, a affirmé Mikati. Nous sommes tous à bord d’un même navire qui, s’il prend l’eau, peut nous noyer tous. »
Le Premier ministre a précisé que jusqu’à présent, « nous avons réussi à rester à l’écart. J’espère que nous pourrons continuer à le faire mais pour cela, nous devons rester unis et agir main dans la main pour éviter toute turbulence ou désordre interne ».
Le Premier ministre a révélé avoir demandé à l’ambassadeur du Liban à Damas d’informer le ministère syrien des AE des bombardements qui visent certains villages libanais à la frontière avec la Syrie. « Nous ne voulons pas être entraînés dans le conflit en Syrie, a souligné Mikati, mais nous ne voulons pas non plus que des erreurs soient commises contre le Liban, ni que quelqu’un décide d’exporter la crise syrienne vers notre pays. » Il a aussi précisé que le Liban fournit l’aide nécessaire sur le plan humanitaire, en accueillant et en aidant socialement et médicalement les réfugiés syriens.
Selon M. Mikati, le Liban abrite près de 130 000 Syriens, mais certains sont aisés et d’autres ont besoin d’aide. Il a précisé qu’environ 60 000 ont besoin d’aide et que seulement 40 000 sont enregistrés auprès du HCR.
Le Premier ministre a affirmé qu’il souhaite le meilleur pour le peuple syrien, précisant qu’il existe de nombreux scénarios mais ce qui compte à ses yeux, c’est leur impact sur le Liban. « En tant que Premier ministre du Liban, ce qui m’importe c’est la stabilité de mon pays, a-t-il déclaré. Je souhaite en tout cas que la crise syrienne soit réglée au plus vite. » Prié de réagir aux propos du ministre syrien de l’Information Omran al-Zohbi qui a dénoncé l’afflux d’armes en provenance du Qatar et d’Arabie saoudite en Syrie via le Liban et qui a affirmé que ce procédé peut se retourner contre le Liban, M. Mikati a déclaré que ces propos sont désolants. Il a ajouté que le Liban prouve chaque jour qu’il abrite un État, un gouvernement et un peuple et n’est pas un instrument qui peut servir de menace.
Au sujet des enlèvements qui ont eu lieu au cours des dernières semaines, le chef du gouvernement a affirmé que les autorités déploient des efforts pour obtenir la libération des personnes enlevées et pour que cessent ces pratiques. Il a toutefois précisé qu’au Liban, il n’y a pas de décision d’enlever des personnes mais des réactions à des enlèvements. « Je reste convaincu qu’il est possible de régler ces problèmes », a-t-il souligné, affirmant que le cas du citoyen turc est en train d’être traité tout comme la libération de nombreux citoyens syriens et d’un citoyen koweïtien avait été obtenue.
M. Mikati a assuré que les négociations se poursuivent avec les Turcs au sujet des Libanais enlevés en Syrie, ajoutant qu’il n’y a encore rien de sûr. Pour ce qui est de l’instabilité dans certaines régions du pays, il a encore déclaré que le Liban traverse une période difficile. « Hélas, certains croient pouvoir en profiter pour s’en prendre à l’État. Mais celui-ci continuera à imposer son autorité et à déférer les contrevenants devant la justice. Il y a certes de petits incidents çà et là, mais je reste convaincu que toutes les parties et les confessions libanaises aspirent à la paix et refusent d’importer au Liban la crise syrienne. C’est un facteur rassurant à mes yeux. »
M. Mikati a enfin assuré les pays du Golfe que le Liban est leur seconde patrie, les invitant à ne pas hésiter à s’y rendre et il a espéré que les incidents éventuels au Liban n’aient aucun impact sur la situation des Libanais dans les pays du Golfe « qui ne cherchent qu’à gagner leur vie dignement ».
Pour mémoire
Mikati, à son tour, lève le petit doigt face à Damas
Mikati veut tirer profit de la détente actuelle pour consolider sa position
Le...
L’ex-soi-disant sain craque, et n’accepte plus que ses rodomontades n’aboutissent qu’à des servitudes. Et finit par avoir honte de ses esbroufes trouées qu’il osait présenter ! Certes, il feint de s’indigner. Mais il devra faire le pas de plus et faire mine de s’insurger ou se remettre sur le côté, ya hassértéhh. Et que, avec sa grande, littéralement, stature et son statut politique rétro-ancien moudéél "assadisé" sis Liménélmîînééhh, il entamerait bien une seconde duplicité. Pas à ses "propres" frais ; non mais ! Il avait la vérité pour lui grâce à Hariri et il perdit !, s’écrie cet ex-sain vertueux perdant d’avance, et l’on devine la consternation du Misanthrope, littéralement, grand fils de cette Tripolis devant un destin si déraisonnable. Mais, Mal äamal si Hariri a "failli?", mahééék, malgré ses envies à lui ? L’agression dont il a été victime est celle de se mouiller au delà du raisonnable, n’est-ce pas, puisqu’on l’incita à céder à cette Cédraie qui n’est qu’une des plaies de cette "fertile contrée" sis Béébbéttébbéénééhh. Certes, on lui chuchotait qu’une Cédraie, on devait la lâcher, et qu’il s’agit d’avoir des capacités avant les autres à sa place, style Hariri, engager ! Mais, que faiiire ?, on lui redoublait les exhortations à la refaiiire cette infidélité et à resserrer la vis sur ces Cédraies de tous temps Non-alliés, impossibles à digérer. Quel miséréré(h) !
03 h 10, le 06 septembre 2012