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Moyen Orient et Monde

La France veut aider les « zones libérées »

La France, après avoir parlé de zone d’exclusion aérienne partielle en Syrie, puis de « zones-tampons » pour protéger les civils, tente désormais, selon des sources diplomatiques, d’entraîner ses partenaires européens dans une aide aux « zones libérées », selon une source proche du Quai d’Orsay.
Ce haut responsable qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat a commencé par faire remarquer que la notion de « zones libérées » est difficile à définir. Ces communes, où de nouveaux bombardements ne sont pas exclus, ont mis en place des « comités révolutionnaires », composés souvent de membres de la société civile. Certains existent depuis plus de cinq mois, selon ce haut responsable. Dans ces localités, les populations locales se sont organisées, parfois depuis plusieurs mois, pour administrer la vie courante, ramasser les ordures, prévoir l’accès à l’eau, la scolarisation des enfants ou pour reconstruire les boulangeries détruites par les bombardements du régime.
Selon cette source diplomatique, l’aide française civile (médicaments, matériels médico-chirurgical ou de construction, argent, etc.) apportée jusqu’ici aux « zones libérées » est livrée à cinq communes de trois gouvernorats de Syrie : Alep, Idleb et Deir ez-Zor. « L’aide française est exclusivement civile à ce stade », a-t-il précisé. Un hôpital de campagne fonctionne déjà et a été installé par la France et d’autres établissements similaires dont un en cours d’implantation en coopération « avec l’Union des organisations syriennes d’aide médicale (UOSM). Cette action française a pratiquement commencé vendredi dernier à la suite du discours du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Elle est menée en coordination » avec des comités civils locaux et des “kataeb” de l’ASL qui tentent d’établir une coordination à l’échelle nationale ». La source a indiqué qu’un tel travail est difficile dans les grandes villes, notamment à Damas où la présence de l’administration et de l’armée syriennes sont encore fortes.
Elle se base en outre sur la poursuite des défections au sein de l’armée et au plus haut niveau de l’administration et sur la perte de contrôle par l’armée syrienne de plusieurs zones. Cela ne veut pas dire pour autant que toute région abandonnée par l’armée peut être considérée comme étant libérée puisque des bombardements ou un retour de troupe peuvent intervenir à tout moment. Il se trouve donc, selon les propos de cette personnalité diplomatique française, que Paris mène à visage découvert et depuis quelques jours seulement une action sur le terrain où du matériel et des aides financières directes sont apportées aux groupements d’opposition, dans le cadre d’une stratégie menée en coordination avec d’autres pays.
Par ailleurs, les observateurs français estiment que le régime perd régulièrement son emprise sur le pays mais qu’il dispose encore d’atouts tels qu’une armée soudée, un budget réduit mais encore conséquent qui lui permet de poursuivre sa répression.
Sur le plan politique, la France continue d’œuvrer, apprend-on, pour l’unification des composantes de l’opposition dont les divergences continuent à se faire sentir, notamment lors de réunions tenues récemment en Europe.
En réponse à une question, un diplomate qui accompagnait Laurent Fabius lors de son récent séjour en Jordanie, au Liban et en Turquie a évoqué une réunion du ministre français dans la ville frontalière de Azzaz avec des réfugiés syriens, indiquant qu’à aucun moment de cette rencontre il n’a été question des Libanais kidnappés dans cette zone. Il a néanmoins ajouté que, conformément à la promesse faite aux responsables libanais, il avait demandé à un haut responsable syrien de suivre cette question et qu’il avait eu des réponses positives.
La France, après avoir parlé de zone d’exclusion aérienne partielle en Syrie, puis de « zones-tampons » pour protéger les civils, tente désormais, selon des sources diplomatiques, d’entraîner ses partenaires européens dans une aide aux « zones libérées », selon une source proche du Quai d’Orsay.Ce haut responsable qui s’est exprimé sous le couvert de...

commentaires (2)

La France au 21 ème siècle,devrait se libérer d'abord par précaution ...,du socialisme obsolète , afin d'imploser définitivement le mur de Berlin virtuel ..., après ben...nous serons toujours là , en Phénicie pour discuter de votre avenir.........

M.V.

09 h 02, le 07 septembre 2012

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Commentaires (2)

  • La France au 21 ème siècle,devrait se libérer d'abord par précaution ...,du socialisme obsolète , afin d'imploser définitivement le mur de Berlin virtuel ..., après ben...nous serons toujours là , en Phénicie pour discuter de votre avenir.........

    M.V.

    09 h 02, le 07 septembre 2012

  • La France n'a tout simplement plus de politique étrangère. Délégué fabius et son président aux ordres, ont tellement donné d'idées de s'impliquer qu'ils ne savent plus où donner de la tête, on abandonne l'idée d'une intervention pour des zones d'exclusion, ensuite on abandonne cette idée pour la formation d'un gouv provisoire, ceci étant infaisable on passe à présent à les "zones libérées", entre parenthèse, parce qu'elles ne le sont jamais trop longtemps.La chose la plus simple serait de demander aux rebelles mercenarisés de déposer les armes et de trouver une solution pacifique de transition, mais délégué fabius à déclaré en Jordanie une chose qu'il pourra difficilement contredire, c'est que" Bashar ne mérite pas d'exister sur terre", un appel au meurtre que ses sponsors lui ont soufflé au tympan.

    Jaber Kamel

    07 h 02, le 06 septembre 2012

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