Un militant du PSNS, en 2008, alors que Beyrouth était le théâtre de violents affrontements inter-communautaires. Archives AFP
Deux membres du Parti syrien national social (PSNS) ont été remis vendredi au commissariat de Hobeiche (Beyrouth), a rapporté vendredi en début d'après-midi l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), précisant que des mesures judiciaires seront prises à leur encontre.
Ce matin, les forces de l'ordre s'étaient déployées aux abords de la permanence de ce parti libanais pro-syrien à Hamra, en plein cœur de la capitale libanaise.
Ce déploiement faisait suite à une attaque perpétrée dans la nuit de jeudi à vendredi par des membres du PSNS contre un officier des Forces de sécurité intérieure (FSI). Lors de cette attaque, ils avaient réussi à voler l'arme de service de l'officier. Après l'attaque, ils se seraient réfugiés dans la permanence du parti à Hamra.
Dans la matinée, le bureau de presse du PSNS a démenti les informations concernant l'encerclement du siège du parti par les FSI. Le PSNS a précisé ne pas être concerné par l'incident.
Après la remise des individus aux forces de l'ordre, l'ANI a néanmoins indiqué que l'unité des FSI présente auprès du siège du PSNS à Hamra s'était retirée.
Et un membre du bureau politique du PSNS, Waël Hassaniyeh, a précisé à la MTV que le parti a "aidé les FSI à retrouver les auteurs de l'attaque et les a livrés aux autorités".
Selon la MTV, les deux membres livrés par le parti sont Ramzi Abdo et Mohammad Awad.
Plus tard dans l'après-midi, l'agence a rapporté qu'une troisième personne impliquée dans l'incident a été arrêtée. L'agence a ajouté qu'un mandat d'arrêt a été émis par le juge Georges Karam à l'encontre des trois et qu'ils ont été transférés du commissariat de Hobeiche à l'unité de renseignement. Selon l'ANI, les trois sont également impliqués dans une autre affaire, celle de l'agression d'un citoyen qui passait devant les bureaux du parti, à Hamra. Ce dernier est toujours aux soins intensifs dans un hôpital, précise l'agence.
Ce matin, les forces de l'ordre s'étaient déployées aux abords de la permanence de ce parti libanais pro-syrien à Hamra, en plein cœur de la capitale libanaise.
Ce déploiement faisait suite à une attaque perpétrée dans la nuit de jeudi à vendredi par des membres du PSNS contre un officier des Forces de sécurité intérieure (FSI). Lors de cette attaque, ils avaient réussi à voler l'arme de service de l'officier. Après l'attaque, ils se seraient réfugiés dans la permanence du parti à Hamra.
Dans la matinée, le bureau de presse...