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Moyen Orient et Monde

Ban réitère en Iran son opposition à une militarisation accrue du conflit en Syrie

NEW YORK, de Sylviane ZEHIL

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé hier en Iran pour prendre part à la Conférence des pays non alignés. Il a eu une série de réunions avec des responsables officiels iraniens, y compris le président Mahmoud Ahmadinejad, avec lequel il a eu « des discussions intenses, sérieuses et détaillées », a indiqué hier son porte-parole, Martin Nesirky. M. Ban a en outre rencontré le guide suprême, l’ayatollah Khamenei, avant d’avoir des entretiens avec Saïd Jalili, secrétaire du Conseil suprême de la Sécurité nationale.
Martin Nesirky, qui s’adressait à la presse depuis Téhéran, a laissé entendre que, lors de ces réunions, le secrétaire général de l’ONU a transmis « clairement et fermement les préoccupations et attentes claires » de la communauté internationale sur son programme nucléaire, le terrorisme, les droits de l’homme et la crise en Syrie.
Prié par L’Orient-Le Jour de dire si la question de l’aide militaire et l’envoi des troupes iraniennes en Syrie pour venir en aide au président syrien Bachar el-Assad a été au centre des discussions de Ban Ki-moon et des leaders iraniens, M. Nesirky a affirmé que « le secrétaire général a exhorté le président iranien et le guide suprême d’user de leur influence pour faire valoir auprès des dirigeants syriens la nécessité de mettre fin d’urgence à la violence et de créer les conditions d’un dialogue véritable » entre pouvoir et opposition. Il a aussi réitéré son opposition à toute « militarisation supplémentaire » de ce conflit et « demandé à tous les pays de ne plus fournir d’armes aux différentes parties impliquées ».
Selon son porte-parole, M. Ban « croit fermement que l’Iran, étant donné son influence régionale et son influence sur la Syrie, peut jouer un rôle important dans un règlement » de cette crise.
Le département d’État américain, qui avait émis de très fortes réserves sur le voyage de M. Ban en Iran, a aussitôt ironisé sur cette déclaration en affirmant être « d’accord (...) pour dire que l’Iran a un rôle à jouer “si” ce rôle consiste à rompre avec le régime d’Assad et cesser de lui fournir de l’aide matérielle, des armes et des conseillers ».
NEW YORK, de Sylviane ZEHILLe secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé hier en Iran pour prendre part à la Conférence des pays non alignés. Il a eu une série de réunions avec des responsables officiels iraniens, y compris le président Mahmoud Ahmadinejad, avec lequel il a eu « des discussions intenses, sérieuses et détaillées », a indiqué hier son porte-parole,...
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