L'Egypte est prête à faire usage de son aviation et de ses blindés dans le Sinaï pour la première fois depuis la guerre de 1973 pour écraser les radicaux islamistes actifs à la frontière israélienne, a-t-on appris lundi auprès de la sécurité.
Les plans visant à accélérer l'opération sont actuellement mis au point par le nouveau ministre de la Défense, le général Abdel Fattah al Sissi, qui a effectué lundi sa première visite d'inspection dans le Sinaï depuis le raid meurtrier du 5 août.
Ce jour-là, des activistes islamistes présumés ont tué 16 gardes-frontières égyptiens lors d'une attaque surprise d'un poste-frontière du Sinaï.
La péninsule, vaste ensemble désertique située aux confins de l'Egypte, d'Israël et de la bande de Gaza, est partiellement démilitarisée depuis le traité de paix égypto-israélien de 1979. Habitée principalement par des tribus bédouines, elle est le lieu de trafics en tous genres.
"Le général Al Sissi supervisera les derniers plans visant à frapper les éléments terroristes en utilisant l'aviation et des lance-roquettes mobiles pour la première fois depuis le début de l'opération", a précisé la source sécuritaire égyptienne.
D'après une autre source de la sécurité, l'armée envisage d'attaquer le mont Al Halal, dans le centre de la péninsule, à l'aide notamment de chars pour y débusquer les activistes qui y sont retranchés.
Le nouveau président égyptien, le Frère musulman Mohamed Morsi, élu en juin, a juré de rétablir l'ordre et la sécurité dans le Nord-Sinaï.
Après le raid du 5 août, l'Egypte a lancé une opération conjointe associant militaires et policiers qui a permis de débusquer des caches, d'arrêter des activistes et de saisir des armes.
Les autorités israéliennes, qui disent être en contact régulier avec Le Caire, encouragent l'Egypte à agir contre les auteurs de l'attaque du 5 août.
Les plans visant à accélérer l'opération sont actuellement mis au point par le nouveau ministre de la Défense, le général...
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