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Un patriarche catholique craint que la visite du pape au Liban ne soit compromise

Les répercussions de la crise syrienne, marquées par des enlèvements au Liban, pourraient compromettre la visite du pape Benoît XVI, programmée du 14 au 16 septembre prochain, a déclaré vendredi le patriarche des Arméniens sur Radio Vatican.

"Ce qui se passe en Syrie crée vraiment une situation grave qui pourrait avoir des répercussions sur la vie politique du Liban et empêcher la visite du pape", a estimé Nersès Bédros XIX Tarmouni, primat de l'Eglise catholique arménienne.

Une telle annulation "serait vraiment très dommageable", a-t-il ajouté.

La visite pour l'heure est maintenue, alors que les préparatifs se poursuivent sur place.

Nersès Bédros XIX Tarmouni a souligné que le Liban était "habitué à des hauts et des bas" et que la population priait "tous les jours pour cette visite, qui portera des fruits de paix, de pardon mutuel, de collaboration pour unifier le peuple libanais et les peuples du Moyen-Orient". Ce voyage "n'est pas seulement pour les Libanais, mais pour tous les peuples" de la région, a-t-il rappelé.

Au cours de sa visite, le souverain pontife doit notamment signer et remettre l'"exhortation apostolique" (message contenant des lignes directrices pour les Eglises locales) issue du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, qui s'est déroulé à Rome en octobre 2010.

Le 15 août, des dizaines de Syriens ont été enlevés et leurs biens vandalisés par des hommes armés qui affirmaient agir pour obtenir la libération de proches enlevés en Syrie par l'opposition.

Début juillet, le Saint-Siège avait rendu public un programme dense de rencontres avec les responsables politiques et religieux du Liban.

Benoît XVI prononcera pas moins de sept discours pendant cette visite, la 24ème du pape à l'étranger depuis son accession sur le trône de Pierre en 2005.

Mi-juin, en réaction à des informations selon lesquelles la crise syrienne faisait peser des incertitudes sur la tenue du voyage, le père jésuite Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, avait souligné que le voyage était préparé activement, mais avait ajouté que "l'avenir n'était pas entre nos mains" en cas de danger particulier et important.
Les répercussions de la crise syrienne, marquées par des enlèvements au Liban, pourraient compromettre la visite du pape Benoît XVI, programmée du 14 au 16 septembre prochain, a déclaré vendredi le patriarche des Arméniens sur Radio Vatican."Ce qui se passe en Syrie crée vraiment une situation grave qui pourrait avoir des répercussions sur la vie politique du Liban et empêcher la...