L’ouvrage est un florilège de poèmes choisis dans les dix recueils publiés par l’auteur entre 1980 et 2010. Des inédits de 2011-2012 : « Danse de l’une », accompagnent ces textes, qu’ils concluent par une sorte d’hommage-chant à l’adresse de toutes les femmes de l’univers.
L’Orient, et plus particulièrement le Liban, demeure omniprésent à travers ces quelque deux cents pages dont la transparence et la densité saisissent dès la première lecture.
L’ouvrage s’ouvre sur un avant-propos, « Seuil », grâce auquel le lecteur accéde, d’étape en étape, au parcours de Nohad Salameh, qu’elle définit elle-même comme une « chasse au mot », expliquant sa démarche durant trente-deux ans d’écriture et les divers « registres du transfert poétique et thématique ». Ainsi la poétesse entraîne-t-elle son lecteur dans un éblouissant ballet de structures et de formes allant du poème en prose au verset, à un envol parallèle de proses et de vers aboutissant au « langage concis, cisaillé de silences » des poèmes de la fin : Danse de l’une (2012). C’est une entreprise d’envoûtement. Le lecteur se trouve sous le charme d’une imagerie toujours surprenante et vivante, incantatoire, dans un climat levantin haut en couleur : « Ville en émoi sous l’éternel pas de l’homme, pathétique à la lueur de son approche, roucoulante de tant d’encensements, de modulations et de salutations, et cependant prête à bondir en vue de déchiqueter la mort. »
Dépouillement mystique
D’autres annonciations constitue à la fois la chronique d’un exil et celle d’un retour ébloui au pays natal. Le souvenir des absents s’y mêle à l’atmosphère solaire et féerique (Baalbeck, Les Façades sacrificielles, 2007) au cœur de lieux d’où surgissent les réminiscences lumineuses de l’enfance et les visions élégiaques des disparus (La Revenante, 2007).
Le parcours du poète désigne également en filigrane l’Occident, lieu de substitution après l’exil : refuge où l’auteur vit une euphorie amoureuse teintée de sacré, dans un état d’intemporalité et de dépouillement mystique.
Si, comme prévient Nohad Salameh, dès Seuil, « l’une des ressources de la poésie consiste à favoriser cette extension vers l’émerveillement dans le millénaire de l’Internet et de l’image », D’autres annonciations, qui recueille tant d’émotions et d’expériences humaines, justifie sa place dans la poésie francophone.
L’Orient, et plus particulièrement le Liban, demeure omniprésent à travers ces quelque deux cents pages dont la transparence et la densité saisissent dès la première lecture.
L’ouvrage s’ouvre sur un avant-propos, « Seuil », grâce auquel le lecteur accéde, d’étape en étape, au parcours de Nohad Salameh, qu’elle définit elle-même comme une « chasse au mot », expliquant sa démarche durant trente-deux ans d’écriture et les divers « registres du transfert poétique et thématique ». Ainsi la poétesse entraîne-t-elle son lecteur dans un éblouissant ballet de structures et de formes allant du poème en prose au verset, à un envol parallèle de proses et de vers aboutissant au « langage concis, cisaillé de silences » des poèmes de la fin : Danse de l’une (2012). C’est une entreprise d’envoûtement. Le lecteur se trouve sous le charme d’une imagerie toujours surprenante et vivante, incantatoire, dans un climat levantin haut en couleur : « Ville en émoi sous l’éternel pas de l’homme, pathétique à la lueur de son approche, roucoulante de tant d’encensements, de modulations et de salutations, et cependant prête à bondir en vue de déchiqueter la mort. »
Dépouillement mystique
D’autres annonciations constitue à la fois la chronique d’un exil et celle d’un retour ébloui au pays natal. Le souvenir des absents s’y mêle à l’atmosphère solaire et féerique (Baalbeck, Les Façades sacrificielles, 2007) au cœur de lieux d’où surgissent les réminiscences lumineuses de l’enfance et les visions élégiaques des disparus (La Revenante, 2007).
Le parcours du poète désigne également en filigrane l’Occident, lieu de substitution après l’exil : refuge où l’auteur vit une euphorie amoureuse teintée de sacré, dans un état d’intemporalité et de dépouillement mystique.
Si, comme prévient Nohad Salameh, dès Seuil, « l’une des ressources de la poésie consiste à favoriser cette extension vers l’émerveillement dans le millénaire de l’Internet et de l’image », D’autres annonciations, qui recueille tant d’émotions et d’expériences humaines, justifie sa place dans la poésie francophone.
L’ouvrage est un florilège de poèmes choisis dans les dix recueils publiés par l’auteur entre 1980 et 2010. Des inédits de 2011-2012 : « Danse de l’une », accompagnent ces textes, qu’ils concluent par une sorte d’hommage-chant à l’adresse de toutes les femmes de l’univers.L’Orient, et plus particulièrement le Liban, demeure omniprésent à travers ces quelque deux cents...
