Deux généraux de brigade syriens ont franchi mardi la frontière pour se réfugier en Turquie, ce qui porte à 27 le nombre de généraux syriens déserteurs accueillis sur le sol turc, a déclaré hier un diplomate du ministère turc des Affaires étrangères.
Parallèlement, Ankara a interdit pour raisons de sécurité l’entrée de ses ressortissants en Syrie par les trois postes-frontières (Cilvegözü, Öncüpinar et Karkamis) passés aux mains la semaine dernière des rebelles syriens, selon des sources officielles. Dans les trois postes concernés, « les entrées et les sorties de véhicules syriens de commerce international sont aussi interrompues » pour ne pas affecter les « conditions de concurrence » avec les transporteurs turcs, mais les autres déplacements de Syriens restent autorisés, a indiqué le ministre des Douanes et du Commerce, Hayati Yazici. Le passage par ces postes des véhicules de commerce international de pays tiers est lui aussi stoppé dans les deux sens, mais tout ressortissant étranger souhaitant quitter la Syrie par la Turquie pourra le faire, a-t-il encore précisé. « J’entends des mots tels que fermeture des frontières, application d’un embargo. Il n’est absolument pas question d’une chose pareille », a souligné le ministre.
La décision n’a pas d’incidence sur l’entrée des réfugiés syriens, toujours autorisée, a souligné une source diplomatique turque sous le couvert de l’anonymat. D’ailleurs près de 300 personnes de Syrie ont fui dans la nuit de mardi à mercredi vers la Turquie, a indiqué Sybella Wilkes, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Par ailleurs, le ministre turc de l’Énergie, Taner Yildiz, a affirmé que son pays n’interromprait pas ses exportations d’électricité vers la Syrie, une action envisagée fin juin après que la défense antiaérienne syrienne eut abattu un avion de chasse turc au large de la Syrie.
Enfin, les responsables turcs ont discuté des activités en Syrie des rebelles kurdes de Turquie, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le chef d’état-major des armées, le général Necdet Özel, le chef de la diplomatie, Ahmet Davutoglu, le ministre de l’Intérieur, Idris Naim Sahin, celui de la Défense, Ismet Yilmaz, et le chef des services secrets, Hakan Fidan, ont participé à la réunion, qui a duré plus de deux heures, selon l’agence de presse Anatolie. « Les mesures supplémentaires à prendre dans tous les domaines concernant notre sécurité nationale ont été discutées », indique un communiqué, sans donner de précisions sur ces mesures.
Parallèlement, Ankara a interdit pour raisons de sécurité l’entrée de ses ressortissants en Syrie par les trois postes-frontières (Cilvegözü, Öncüpinar et Karkamis) passés aux mains la semaine dernière des rebelles syriens, selon des sources officielles. Dans les trois postes concernés, « les entrées et les sorties de véhicules syriens de commerce international sont aussi interrompues » pour ne pas affecter les « conditions de concurrence » avec les transporteurs turcs, mais les autres déplacements de Syriens restent autorisés, a indiqué le ministre des Douanes et du Commerce, Hayati Yazici. Le passage par ces postes des véhicules de commerce international de pays tiers est lui aussi stoppé dans les deux sens, mais tout ressortissant étranger souhaitant quitter la Syrie par la Turquie pourra le faire, a-t-il encore précisé. « J’entends des mots tels que fermeture des frontières, application d’un embargo. Il n’est absolument pas question d’une chose pareille », a souligné le ministre.
La décision n’a pas d’incidence sur l’entrée des réfugiés syriens, toujours autorisée, a souligné une source diplomatique turque sous le couvert de l’anonymat. D’ailleurs près de 300 personnes de Syrie ont fui dans la nuit de mardi à mercredi vers la Turquie, a indiqué Sybella Wilkes, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Par ailleurs, le ministre turc de l’Énergie, Taner Yildiz, a affirmé que son pays n’interromprait pas ses exportations d’électricité vers la Syrie, une action envisagée fin juin après que la défense antiaérienne syrienne eut abattu un avion de chasse turc au large de la Syrie.
Enfin, les responsables turcs ont discuté des activités en Syrie des rebelles kurdes de Turquie, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le chef d’état-major des armées, le général Necdet Özel, le chef de la diplomatie, Ahmet Davutoglu, le ministre de l’Intérieur, Idris Naim Sahin, celui de la Défense, Ismet Yilmaz, et le chef des services secrets, Hakan Fidan, ont participé à la réunion, qui a duré plus de deux heures, selon l’agence de presse Anatolie. « Les mesures supplémentaires à prendre dans tous les domaines concernant notre sécurité nationale ont été discutées », indique un communiqué, sans donner de précisions sur ces mesures.
Deux généraux de brigade syriens ont franchi mardi la frontière pour se réfugier en Turquie, ce qui porte à 27 le nombre de généraux syriens déserteurs accueillis sur le sol turc, a déclaré hier un diplomate du ministère turc des Affaires étrangères.Parallèlement, Ankara a interdit pour raisons de sécurité l’entrée de ses ressortissants en Syrie par les trois...
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