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Liban

Politiques et ONG appellent le gouvernement à établir une stratégie claire

Les voix appelant le gouvernement à venir en aide aux réfugiés syriens au Liban se sont élevées ce week-end, notamment à la suite de l’exode des derniers jours.
Le ministre des Affaires sociales, Waël Bou Faour, a ainsi souligné que « le gouvernement doit » mettre en place un plan de travail clair « et » mener des contacts avec des parties internationales et arabes afin de recevoir le soutien nécessaire pour venir en aide aux réfugiés syriens.
Le ministre des Déplacés, Alaëddine Terro, a pour sa part souligné, dans une interview accordée à la Voix du Liban 93,3, que « l’affaire des réfugiés syriens est une affaire humanitaire qui ne doit pas être soumise aux critères politiques ». Interrogé sur la possibilité d’établir des camps pour les réfugiés, M. Terro a expliqué qu’« au début ces derniers seront accueillis dans les écoles ». « Si leur nombre augmente, nous discuterons de cette idée en Conseil des ministres, qui est la seule autorité habilitée d’accepter l’établissement de ces camps », a-t-il ajouté.
De son côté, Assem Araji, député du bloc parlementaire du Futur, a appelé « le gouvernement à développer une stratégie claire concernant la question des réfugiés syriens, afin d’éviter tout problème au cas où leur nombre augmenterait ».
Même son de cloche chez les députés de la Békaa centrale, ouest et de Rachaya, qui, à l’issue d’une réunion tenue à l’invitation du courant du Futur, ont réitéré leur soutien au peuple syrien. Ils ont de même « fait porter au gouvernement la responsabilité de secourir les réfugiés syriens et de trouver le mécanisme susceptible de leur assurer un logement, des vivres, les soins médicaux et l’hospitalisation ». Les députés ont de même affirmé que le gouvernement est tenu responsable de leur assurer « la protection nécessaire contre les agents du régime syrien ».
Le député Nidal Tohmé a, quant à lui, affirmé que le dossier des réfugiés syriens nécessite une mobilisation rapide de l’État.
Le directeur exécutif de l’Institut libanais pour la démocratie et les droits de l’homme (LIFE), Nabil Halabi, a pour sa part appelé le gouvernement à « ouvrir un couloir d’aide humanitaire dans la région de Kaa, dans la Békaa, qui serait contrôlé par la Sûreté générale en coopération avec le Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations unies (UNHCR), le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge ». Il a de même appelé à « établir un camp pour les réfugiés syriens à Ersal (Békaa) qui comprendrait des maisons préfabriquées, un hôpital de campagne, un dispensaire, une école et un centre de réhabilitation psychologique ». LIFE a de même proposé l’ouverture d’un autre couloir d’aide humanitaire à Akroum, au Liban-Nord, et un camp à Wadi Khaled. Et Nabil Halabi d’affirmer que l’association « est prête à assurer les équipements nécessaires pour les deux camps auprès des pays donateurs et d’organisations humanitaires internationales, selon la formule approuvée par le gouvernement ».
Les voix appelant le gouvernement à venir en aide aux réfugiés syriens au Liban se sont élevées ce week-end, notamment à la suite de l’exode des derniers jours.Le ministre des Affaires sociales, Waël Bou Faour, a ainsi souligné que « le gouvernement doit » mettre en place un plan de travail clair « et » mener des contacts avec des parties internationales et arabes...

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