Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a qualifié d’acte de protestation le boycott par les ministres du Courant patriotique libre (CPL) des séances du gouvernement.
"Nous ne cherchons pas à renverser le gouvernement, mais nous ne voulons pas des réunions stériles", a déclaré M. Bassil à la chaine LBC.
Son collègue au Travail, Salim Jreissati, a affirmé à la télévision al-Manar que son bloc n’avait pas discuté du boycott de la séance du gouvernement. "Cela veut dire que nous y participerons", a-t-il dit.
Selon des informations de la LBC, les ministres du bloc du Changement et de la Réforme auront des discussions avec le général Michel Aoun afin de décider de leur participation au Conseil des ministres prévu lundi.
Le CPL a boycotté la dernière réunion du Conseil des ministres et s’est absenté du Parlement lors du vote du projet de loi sur les journaliers de l’EDL. Mercredi dernier, le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, le député Michel Aoun, a estimé qu’une "crise réelle" a éclaté lors de la dernière séance parlementaire.
Le boycott de la séance parlementaire s’inscrit dans le cadre de notre rejet de la manière avec laquelle les choses se sont déroulées (lundi dernier). Durant cette séance, les règles de l’action parlementaire n’ont pas du tout été respectées", a indiqué Michel Aoun.
Le quotidien al-Hayat rapportait dans son édition de dimanche que la crise entre le général Aoun et le président de l’Assemblée, Nabih Berry, et par extension le Hezbollah, n’était toujours pas résolue.
Selon des sources proches de M. Berry, citées par le quotidien panarabe, le chef du mouvement chiite Amal est "mécontent" des derniers propos de M. Aoun et de son gendre, le ministre Gebran Bassil, qui ont critiqué sa gestion des affaires du Parlement.
"Gebran Bassil n’aurait jamais été nommé ministre et le CPL n’aurait jamais obtenu 10 ministres au sein du gouvernement sans les soutiens d’Amal et du Hezbollah", a affirmé une de ces sources au journal basé à Londres.
"Nous ne cherchons pas à renverser le gouvernement, mais nous ne voulons pas des réunions stériles", a déclaré M. Bassil à la chaine LBC.
Son collègue au Travail, Salim Jreissati, a...
commentaires (12)
Encore cette photo immonde ? L'antiquité, l'enterré et le suiviste, belle brochette de la honte de notre pays. Et ils passent leur vie à boycotter, menacer, bloquer. Ah ils ne boycottent plus ? Ils vont bosser ? On aura tout vu.
Robert Malek
05 h 16, le 09 juillet 2012