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À La Une - Un peu plus de...

Dans le prochain épisode

Dallas. L’affaire Ségolène vs Valérie aurait tout à fait pu se passer à Southfork. On aurait bien pu imaginer les deux Hollande’s girls, un colt à la main, le stetson bien vissé sur la tête. Jalousie, haine, mesquinerie, tous les coups sont permis. Dallas et Bobby, Lucy, JR, Sue Ellen, Pamela et les autres. Les Ewing et leur histoire sur 12 ans, 357 épisodes. Et voilà qu’ils reviennent. Avec les enfants, les petits-enfants, les protagonistes qui ont vieilli et 10 épisodes pour raconter ça. Dallas a fait partie de ce qu’on appelle une saga. Des épisodes qui se suivent et dont il vaut mieux ne pas en rater un. C’était hebdomadaire et la planète entière était scotchée sur les déboires de ces Texans amoureux de pétrole. Comme outil de comparaison, c’est étrange. Qui pourrait s’identifier à un cow-boy ? Quel Libanais, quel Français, quel Italien ou Bangladais se serait vu en train d’enfourcher son pur-sang afin de sauver sa famille au milieu d’un champ, cette famille néanmoins si citadine. Et pourtant. Dallas est devenue une référence en matière de conflit, de guerre fratricide, de coups bas, d’arnaques, de haine familiale, d’adultère. On a toujours comparé les hostilités fratricides à celles de Bobby et de John Ross, une poivrote à Sue Ellen et le salaud à Cliff Barnes. Un peu comme avec Crystl Carrington et Alexis Colby. Deux femmes qui se crêpent le chignon et se battent comme des tigresses au milieu d’un salon. Pour les amoureux de Dynasty, ce fut une scène d’anthologie. La série télévisée a toujours été au centre des intérêts visuels des gens. Des ménagères de moins de 50 ans, des ados, des pères de famille ou de jeunes branchouilles. Depuis les feuilletons radiophoniques de la BBC jusqu’à Game of Thrones. Des séries bouclées qui n’ont pas une suite d’événements aux soaps, en passant par les sitcoms, les shortcoms ou les telenovelas. Si, aujourd’hui, la série télé se voit en solo et surtout en DVD, avant elle réunissait les gens. D’abord, on les regardait à la télé. On devait attendre la diffusion et parfois la rediff. On attendait d’une semaine à l’autre, d’un jour à l’autre et le lendemain dans les cours de récréation, dans les dîners, les soirées, on en parlait. Steven est gay ! Will Smith est trop drôle. Arnold et Willy me saoulent. JR est vraiment méchant. K 2000 vient faire un tour à Paris. Tom Selleck est sexy. Mon Dieu, Bobby est mort, aurait-il retrouvé ses mains palmées de l’Atlantide ? Des gens qui nous ont accompagnés des années durant. Santa Barbara, The Young and the Restless (toujours à l’antenne), Full House avec les jumelles Olsen et le beau John Stamos, The Avengers (chapeau melon et bottes de cuir), Charlie’s Angels, Mission Impossible. Farah Fawcett et sa coiffure so 70’s. Steve Austin et ses pouvoirs, Hart to Hart et le troublant Robert Wagner, Wonder Woman et l’ex-Miss Monde 72’ Lynda Carter. Sublime brune aux yeux piscine qui a fait tourner bien des têtes. Pamela Anderson et ses air bags bien moulés dans son maillot orangé, courant au ralenti sur le sable mouillé de Los Angeles. De Mash à ER, de The Persuaders avec Roger Moore et Tony Curtis, de Happy Days à Love Boat, de Columbo au Cosby Show, d’Ivanohé à Star Trek, de Bewitched à The Intouchables, de Little House on the Prairie et l’odieuse Nelly Olsen, de Kojak à Beverly Hills, de Golden Age, Sex and the City 3e âge, ultra avant-gardiste et particulièrement drôle, à Who’s the Boss ? on aura tout vu. On aura tout fait. On est monté sur un bateau croisière bien plus classe que le Costa, on aura tourné pour changer de tenue genre Wonder Woman, on aura endossé un perfecto à la Fonzy, fait des enquêtes avec Columbo, couru les rues de San Francisco, aimé un homme et son frère, dormi maquillée comme Alexis Colby. La série a toujours été un genre à part, considéré maintenant comme un art à part entière. On passe de la série télé au cinéma, du cinéma à la télé comme Johnny Depp, George Clooney, Bruce Willis, Will Smith, Pierce Brosnan, Glenn Close ou Jared Leto. Et on passe des séries à nos vies. Une fois dans un épisode bien précis, une petite aventure de 42 minutes. Un soap de 200 épisodes, un feuilleton/mariage qui s’étalerait sur 7 ans, et nous serions les héros et héroïnes d’un jour, comme Maria Mercedes, Ruby version Constantinople ou Blake Carrington.
Dallas. L’affaire Ségolène vs Valérie aurait tout à fait pu se passer à Southfork. On aurait bien pu imaginer les deux Hollande’s girls, un colt à la main, le stetson bien vissé sur la tête. Jalousie, haine, mesquinerie, tous les coups sont permis. Dallas et Bobby, Lucy, JR, Sue Ellen, Pamela et les autres. Les Ewing et leur histoire sur 12 ans, 357 épisodes. Et voilà...

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