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À La Une - Liban

Pèlerins libanais enlevés en Syrie : la colère monte chez les familles

La route de l'aéroport bloquée, plusieurs tirs entendus.

La route menant à l'aéroport de Beyrouth étant une nouvelle fois coupée, certains passagers ont décidé de quitter l'aéroport à pied. Mohammed Azakir/Reuters

Les familles des pèlerins libanais chiites enlevés le 22 mai dernier en Syrie ont de nouveau bloqué la route de l’aéroport, aujourd’hui, pour exprimer leur colère alors que leurs proches n’ont toujours pas été libérés.

 

Pour bloquer la route, les protestataires ont utilisé des vans, des voitures, ou des pneus en flammes, a indiqué l’Agence nationale d’information (ANI)

 

Interrogé par la chaîne de télévision al-Jadeed, un des proches des pèlerins enlevés a rejeté la responsabilité de la situation sur le gouvernement libanais, l’accusant de ne pas faire assez pour obtenir la libération des otages. "Nous avons été patients, mais notre patience a des limites", a averti un autre protestataire, alors qu'un troisième lançait un appel aux ravisseurs, soulignant que les Libanais enlevés n’ont pas d’affiliation politique.

 

Les familles ont menacé de bloquer la route jusqu’à la libération de leurs proches. Quelques heures après le début de leur mouvement, la chaîne de télévision al-Jadeed annonçait toutefois que la route avait été rouverte. Entre-temps, certaines personnes bloquées par le mouvement, ont dû finir à pied le trajet jusqu'à l'aéroport.

 

C’est dans ce contexte que la chaîne MTV a rapporté que des tirs avaient été entendus sur la route de l’aéroport. Selon la chaîne de télévision, un convoi a été encerclé par les protestataires en colère. Un responsable du Hezbollah se trouvait à bord d’un des véhicules attaqué, a également indiqué la MTV, qui a précisé que les tirs proviendraient de ce véhicule, qui tentait de se frayer un chemin à travers la foule pour dégager les lieux.

 

Un grand flou entoure l’affaire des pèlerins enlevés en Syrie. Alors que certaines informations indiquent qu’ils seraient toujours en Syrie, d’autres pointent vers leur transfert en Turquie.

 

Accusée par les proches dans un premier temps, l’Armée syrienne libre, qui regroupe des rebelles syriens, a démenti toute implication dans cet enlèvement, et appelé à la libération des pèlerins. Un groupe jusqu'alors inconnu, les "Révolutionnaires de Syrie-Province d'Alep" a affirmé à la chaîne al-Jazira dans un communiqué diffusé fin mai détenir les pèlerins enlevés alors qu'ils rentraient d'Iran.

 

Le Hezbollah a, de son côté et à plusieurs reprises, exhorté les proches des pèlerins au calme.

Les familles des pèlerins libanais chiites enlevés le 22 mai dernier en Syrie ont de nouveau bloqué la route de l’aéroport, aujourd’hui, pour exprimer leur colère alors que leurs proches n’ont toujours pas été libérés.
 
Pour bloquer la route, les protestataires ont utilisé des vans, des voitures, ou des pneus en flammes, a indiqué l’Agence nationale d’information...

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