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Daraj el-Yassouiyeh de l’USJ : trois jours dédiés à l’art, à la culture et au sport

L’esplanade du Campus de l’innovation et du sport (CIS) de l’USJ, qui mène aux longues marches de l’escalier, a été prise d’assaut le 28 mai passé par les étudiants, bien décidés à célébrer en grande pompe et à leur façon l’ouverture de leur Daraj el-Yassouiyeh.

Le champion de taekwondo et sportif olympique Michel Samaha, allumant la vasque au lancement de Daraj el-Yassouiyeh.

Lamia SFEIR DAROUNI

Il aura fallu cinq mois aux amicales du Campus de l’innovation et du sport de l’USJ pour réunir, rassembler et déceler les talents cachés des étudiants. Cinq mois pour abolir les tensions politiques, enterrer les dissensions et lancer cette aventure culturelle. « Cette année, nous avons choisi de laisser la place à la culture, a déclaré Pascal Watwat, l’un des organisateurs de Daraj el-Yassouiyeh et président de l’amicale de la faculté des sciences économiques. À travers cet évènement, nous avons voulu mettre en exergue les talents d’artiste des étudiants dans toutes les facultés. » Un grand évènement donc, coorganisé par les amicales de la faculté des sciences économiques, de l’Institut de psychomotricité, de l’Institut d’orthophonie, de l’Institut de physiothérapie et de la faculté de médecine, avec le support du bureau du délégué du recteur à la vie étudiante et aux engagements citoyens.
Karim Souaid, étudiant en 4e année de médecine et l’un des organisateurs du « Talent Show » de la faculté de médecine, affirme : « Je suis contre la politique – et les amicales – qui sépare les étudiants au lieu de les rapprocher. Il y a tellement de dons cachés chez les jeunes. Ce sera dommage de les perdre dans des querelles stériles ! » Évoquant l’avantage de cet évènement, Tamara, étudiante en ostéopathie, confie : « Nous croulons sous les études et le stress tout le long de l’année. Ça nous fait du bien de décompresser un peu. » Quant à François Mehchi, étudiant en 2e année d’économie, il ne cache pas sa fierté « d’avoir contribué, en quelques mois à créer ce formidable événement, riche en culture, qui laisse découvrir tant de talents ». Et des talents, il y en a eu dans ce festival qui a réuni plus de 700 étudiants de toutes les facultés de l’USJ.

Des performances variées et un bouquet de talents
Le club de musique de l’USJ – avec les troupes Band FSE, Band Lifeline et Jack and the Band – a animé les soirées musicales du festival. Les champions du Liban en danse de salon, Sandra Abbas, étudiante au master en gestion et management à l’USJ, et son partenaire Assadour (club de Mont La Salle) ont donné un très beau spectacle. D’autres shows ont été présentés par des étudiants de la faculté de gestion et de management de l’USJ, ainsi que par Raed Mourad, de l’ESIB, et Chloé Hourani, de l’AUB. Seize étudiantes des différentes facultés ont défilé sur les marches de l’escalier, présentant des tenues créées par deux designers de la faculté des sciences économiques, Tina Challita et Sabina Kreidiyeh. De grandes toiles de peinture et des tableaux, peints par les étudiants eux-mêmes, ont été exposés tout le long de l’escalier. Sans oublier le fameux « Talent Show » des étudiants de la faculté de médecine (voir article même page).

Place au sport
Et c’est sous le patronage du Comité olympique libanais que des professionnels du sport ont présenté diverses activités sportives. « Toutes les sélections sportives sont du club de Mont La Salle », indique Pascal Watwat.
Trois jours riches en culture, vivement encouragés par le ministre de la Culture, M. Gaby Layoun, qui a exhorté les jeunes, dans son allocution à l’ouverture de l’évènement, à « divulguer le savoir-face à l’ignorance et à enseigner l’ouverture face à l’intolérance ».
Lamia SFEIR DAROUNI Il aura fallu cinq mois aux amicales du Campus de l’innovation et du sport de l’USJ pour réunir, rassembler et déceler les talents cachés des étudiants. Cinq mois pour abolir les tensions politiques, enterrer les dissensions et lancer cette aventure culturelle. « Cette année, nous avons choisi de laisser la place à la culture, a déclaré Pascal Watwat, l’un des...
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