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À La Une - Football - Éliminatoires Mondial 2014

Brésil 2014 : le Liban privé de carnaval ?

Alors qu’il a disputé à peine trois rencontres, le Liban, après sa défaite hier en Corée 3-0, a pratiquement perdu (même si sur le plan comptable tout reste possible) toute chance d’accrocher une des deux premières, voire la troisième place du groupe A des éliminatoires de la zone Asie, et de se qualifier ainsi pour la Coupe du monde 2014 au Brésil.

Lee Jung-soo saute plus haut que Bilal Najjarine, à l’image de la rencontre durant laquelle les Coréens ont dominé leurs adversaires de la tête et des épaules.

À voir la tête de l’entraîneur Theo Bucker, c’est une défaite qui sera lourde de conséquences... Et l’on pense même, que l’entraîneur allemand, déjà la cible de nombreux détracteurs malgré l’immense exploit qu’il a accompli à la tête de la sélection libanaise, ne fera pas long feu sur le banc de cette dernière.
C’est vrai, on ne peut que souligner qu’il manquait hier sur la pelouse de Goyang Rida Antar Mahmoud Ali et Haissam Faour. Mais ces trois-là ne sont pas tout de même la triplette batave de la fin des années 80, à savoir Rijkaard, Gullit, Van Basten, et leur présence sur le terrain n’aurait pas changé grand-chose à la donne. Non, il ne faut pas se voiler la face, le Liban ne peut rivaliser avec l’Iran, l’Ouzbékistan et la Corée du Sud, même si parfois on a pu battre ou accrocher un match nul avec ces équipes. Arriver déjà à ce stade de la compétition, disputer le dernier tour des éliminatoires d’une Coupe du monde, et faire ainsi partie des dix meilleures équipes asiatiques est déjà un exploit en soi.
Tout de même, il ne faut pas oublier que de grands noms manquent à l’appel, pendant que nous, on y est : l’Arabie saoudite, la Syrie, le Koweït, la Corée du Nord, la Chine, pour ne citer que ceux-là, disposent de moyens humains et financiers énormes.
Non, la Coupe du monde, le Liban la joue maintenant, parce qu’espérer aller plus loin relève plus de l’utopie ou de la science-fiction plutôt que de la réalité. Espérons seulement que la fédération saura garder la tête froide pour faire fructifier les acquis de ce tournoi qualificatif dans son ensemble. Espérons aussi que la recherche de nouveaux talents se poursuivra, que la passion du public ne retombera pas, que le prochain sélectionneur, au cas où Bucker démissionnerait (ou serait démissionné) sera choisi en fonction de son expérience et de ce qu’il peut apporter de nouveau à cette équipe. Bref, espérons simplement que le football libanais, maintenant qu’il est placé sur de bons rails, continuera sur cette dynamique, à l’image du basket qui a su profiter de l’émergence de La Sagesse dans les années 90 pour s’inscrire dans la durée.

Acquérir de l’expérience
Pour en revenir au match d’hier, rien à signaler ou pas grand-chose... Avec deux tirs cadrés en 90 minutes, et une présence quasi permanente de la Corée dans notre moitié de terrain, le Liban, trop timoré en attaque, trop cafouilleux en défense, ne pouvait espérer s’en tirer autrement que par une défaite. Même si les hôtes ont dû attendre la demi-heure de jeu pour ouvrir la marque par Kim Bo-kyoung, le résultat semblait inéluctable. Et le deuxième but inscrit par ce même Kim dès le retour des vestiaires servait davantage à rassurer complètement les spectateurs coréens que les joueurs car ceux-ci semblaient assez sûrs de leur victoire. Le troisième but marqué par Koo le leur confirmait.
Reste aux Libanais deux matches officiels en 2012, contre l’Iran à Beyrouth le 11 septembre, avant un déplacement à Doha le 14 novembre. Il faudra jouer le jeu à fond, même si le rêve du Brésil, de ses plages et de son carnaval est désormais loin, car mathématiquement parlant, et avec le nombre potentiel de points à prendre, rien n’est encore totalement perdu.
Acquérir l’expérience du plus haut niveau, c’est ce qu’on devra en tout cas aller chercher dans ces deux rencontres, et dans les trois autres prévues en 2013, car l’expérience, en sport, c’est ce dont on a besoin lorsque le talent nous fait malheureusement défaut...
À voir la tête de l’entraîneur Theo Bucker, c’est une défaite qui sera lourde de conséquences... Et l’on pense même, que l’entraîneur allemand, déjà la cible de nombreux détracteurs malgré l’immense exploit qu’il a accompli à la tête de la sélection libanaise, ne fera pas long feu sur le banc de cette dernière.C’est vrai, on ne peut que souligner qu’il...

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