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France : Royal, même battue, n'arrêtera pas la politique

Ségolène Royal, candidate du parti socialiste à La Rochelle, le 10 juin 2012, lors du premier tour des législatives. AFP/XAVIER LEOTY

Comme on lui demandait sur BFMTV-RMC si elle arrêterait la politique en cas de défaite le 17 juin (deuxième tour des législatives) face au dissident du parti socialiste (PS) Olivier Falorni, arrivé trois points derrière elle dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime (La Rochelle-Ile de Ré), la présidente de Poitou-Charentes a répondu que "non".

"Non", a-t-elle répété, "parce que si ça arrive, ce sera dans un contexte assez malsain ou des voix sarkozystes seront venues pour me faire barrage". Mais, a assuré l'ex-candidate à l'Elysée, "ça n'arrivera pas parce que la morale politique, le travail doivent l'emporter".

 

Ayant obtenu 32,03% des voix au premier tour, Mme Royal doit affronter dimanche M. Falorni, exclu du PS, second avec 28,91% des suffrages.

 

Elle a affirmé que le président François Hollande l'avait appelée, "bien évidemment", et la soutenait, "bien évidemment", ce qui est "tout à fait normal".

"François Hollande a dit très clairement que j'étais l'unique candidate qui pouvait se prévaloir de son soutien et représenter la majorité présidentielle, mais surtout il a fait savoir, ainsi que son Premier ministre, qu'on ne pouvait pas se maintenir en candidat dissident surtout en recevant le soutien de l'UMP et des voix sarkozystes", a-t-elle argumenté. "Ce n'est pas possible de voir les voix du Front national soutenir un candidat dissident uniquement pour me faire barrage".

 

"Ce n'est pas seulement moi qui suis ainsi attaquée, c'est aussi une façon pour la droite de fragiliser le pouvoir en place". "C'est la raison pour laquelle ce maintien n'est pas moral politiquement,", a-t-elle dit à propos de celui qui était patron de la fédération PS de Charente-Maritime.

 

Le président l'a-t-il appelée ? "Oui, bien sûr, nous nous sommes parlés longuement, bien évidemment", a-t-elle répondu à propos du père de ses quatre enfants.

Lui a-t-il envoyé un message, alors que son adversaire met en avant son attachement hollandais ? "Bien évidemment oui, ce message vous pouvez l'avoir, il est dans la profession de foi".

 

"La candidate qui peut se prévaloir du soutien du gouvernement et du président de la République, vous l'avez devant vous", a insisté Mme Royal.

 

"Même si, comme dit M. Falorni, je ne suis pas rochelaise de souche - d'habitude c'est au Front national qu'on entend des expressions comme cela - on me voit beaucoup plus présente que celui qui me traite de parachutée", a-t-elle asséné.

 

"Je l'ai appelé pour qu'on recolle les morceaux, qu'on puisse avancer", a poursuivi Mme Royal. "Il a déjà trois mandats locaux, c'est quelqu'un de respectable".

 

"Si c'était facile, ça se saurait. Avec moi d'ailleurs, ça n'est jamais très facile", a-t-elle observé. Pourquoi ? "Parce que je suis une femme libre, que je dérange, que j'ouvre des portes". "D'une certaine façon, je suis à l'image de cette ville, La Rochelle, rebelle, généreuse et libre".

 

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