Le ministère des Affaires étrangères "appelle à nouveau les Emiratis à ne se rendre au Liban et en Syrie qu'en cas d'extrême nécessité, et ce (...) pour préserver la sécurité des citoyens des Emirats".
Les Emirats, qui avaient déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Syrie l'an dernier, avaient appelé leurs citoyens le 12 mai à ne pas se rendre au Liban et à ceux se trouvant dans ce pays de partir.
Le Qatar, Bahreïn et le Koweït avaient fait de même, en raison des répercussions du conflit syrien sur l'état de la sécurité au Liban.
Le président libanais Michel Sleimane s'était rendu le 6 juin aux Emirats où il avait été reçu par son homologue, cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, dans le cadre d'une tournée dans le Golfe.
Selon les médias libanais, il avait demandé au cours de cette tournée aux riches monarchies du Golfe de reconsidérer l'appel lancé à leurs citoyens de ne pas se rendre au Liban à l'approche de la saison touristique, qui connaît tous les été un afflux important de visiteurs du Golfe.
Le soulèvement en Syrie exacerbe les tensions au Liban, qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne et reste profondément divisé entre adversaires et partisans du régime de Damas.
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