« Les informations distillées à ce sujet par les rumeurs qui circulent sont rapportées depuis la cérémonie organisée samedi à Aley pour la première commémoration de sa disparition. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une tentative évidente de clore le dossier », a déclaré Mme Charafeddine, assurant que son père est vivant et qu’il sera toujours considéré comme tel tant qu’aucun élément concret n’a été avancé pour prouver le contraire.
Elle a ensuite fait état d’un projet d’escalade sur deux axes, judiciaire et sociétal, à travers les associations de la société civile. « S’ils pensent nous seriner de temps en temps des informations censées nous habituer à l’idée de sa mort, ils se trompent parce qu’ils ignorent le passé et le militantisme de Chebli Ayssami », a-elle martelé, avant d’accuser le régime syrien, que l’opposition libanaise tient pour responsable du rapt de son ancien vice-président, de « jeter de la poudre aux yeux ».
Mettant en garde contre l’assassinat de son père, elle a promis de saisir la justice internationale s’il est liquidé, avant de préciser que le dossier de cette affaire, confié à un avocat britannique, est presque prêt.
Mme Charafeddine en a appelé aux trois pôles du pouvoir, les exhortant, ainsi que les parties concernées, à suivre ce dossier, d’autant que son père a été enlevé sur le sol libanais. Elle a affirmé en conclusion qu’elle n’aura de cesse que le sort de son père soit élucidé.
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