"J'ai besoin que le président (Assad) agisse maintenant, et que les autres parties fassent leur part du travail", a déclaré M. Annan lors d'une conférence de presse à Damas.
"Je l'ai appelé à prendre des mesures courageuses maintenant -- pas demain, maintenant -- pour créer les conditions nécessaires à la mise en oeuvre du plan" de sortie de crise, a-t-il ajouté, estimant que la crise est arrivé "à un moment charnière".
"Cela signifie que le gouvernement et toutes les milices qu'il soutient pourraient cesser toutes les opérations militaires et faire preuve de la plus grande retenue possible", a ajouté l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie.
"J'ai pressé le président de respecter la liberté de manifester pacifiquement, et de permettre aux gens d'exprimer leurs points de vue sans crainte".
"Je lui ai demandé également d'user de son pouvoir pour libérer les détenus".
"Nous devons commencer à raviver l'espoir d'une transition politique vers un avenir démocratique en Syrie, où toutes les communautés auront leur place", a-t-il martelé.
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