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À La Une - économie

Standard and Poor's abaisse la perspective de la note du Liban

L'agence américaine estime que l'augmentation des tensions liées au conflit en Syrie risque d'entraîner une détérioration de la situation au pays du Cèdre.

Une page du site Internet de l'agence Standard and Poor's. Joel Saget/

L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé lundi la perspective d'évolution de la note "B" du Liban, passée de "stable" à "négative", estimant que l'aggravation des tensions liées au conflit en Syrie voisine risquait d'entraîner une baisse des dépôts et une détérioration des finances publiques du pays.


Avec une telle note, le Liban est classé parmi les pays qui "présentent une assez faible sécurité de remboursement (de leur dette) sur le long terme". La note était jusque-là assortie d'une perspective stable, signifiant qu'il n'y avait pas de projet de la modifier.


"L'augmentation des tensions au Liban, avec des heurts confessionnels entre pro- et anti-Assad dans la région de Tripoli (nord) mais aussi de Beyrouth, nous indiquent que la stabilité intérieure du pays est de plus en plus précaire face aux événements en Syrie", écrit SP dans son communiqué.


Cette situation "menace la stabilité du gouvernement au Liban, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le niveau des dépôts et potentiellement mettre à rude épreuve les finances publiques déjà fragiles du pays et la capacité de la Banque centrale à maintenir la parité de sa monnaie par rapport au dollar."


Standard and Poor's pourrait, à un horizon non spécifié, abaisser la note du Liban si la situation en termes de sécurité nationale et régionale devait se détériorer au point d'affecter durablement le niveau des dépôts, qui ont crû de 2,6% au premier semestre 2012.

 

L'agence a, dans le même temps, confirmé la note de dette à long du pays, qui est "B", mettant en avant la capacité de résilience du Liban et la solidité de son système bancaire.


Le secteur touristique libanais, qui avait renoué avec l'époque de l'avant guerre civile (1975-1990) ces dernières années, a été touché après l'éclatement de la révolte syrienne.
Malgré son solide secteur bancaire -les actifs des banques représentent le triple du PIB-, le Liban ploie sous une dette de plus de 50 milliards de dollars accumulée depuis la fin de la guerre civile.

L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé lundi la perspective d'évolution de la note "B" du Liban, passée de "stable" à "négative", estimant que l'aggravation des tensions liées au conflit en Syrie voisine risquait d'entraîner une baisse des dépôts et une détérioration des finances publiques du pays.
Avec une telle note, le Liban est classé parmi les pays qui...

commentaires (7)

Ah ! J’oubliai…. mes chers Abscons !

Antoine-Serge KARAMAOUN

11 h 34, le 29 mai 2012

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Commentaires (7)

  • Ah ! J’oubliai…. mes chers Abscons !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    11 h 34, le 29 mai 2012

  • Ils utilisent des mots dont ils ne connaissent même pas le sens institutionnel exact ! ya hassérté ! !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    08 h 39, le 29 mai 2012

  • mais on s'en fout....et c'est rien de le dire...qu'ils aillent se faire voir chez les Grecs,qui vont les réduire en pièces...mais c'est qui ces gens...moodys,fitch,standard et poors...c'est qui?minoun?kess.....me again......

    GEDEON Christian

    07 h 22, le 29 mai 2012

  • Certains ne réalisent pas la portée de cette baisse de la note, aveuglé par le fanatisme et la manie de la négation sur tout ce que l'autre partie fait ou pense, même si c'est juste. Cécité spirituelle oblige !

    SAKR LEBNAN

    03 h 43, le 29 mai 2012

  • - - Saad Hariri n'a pas démissionné , il a été démissionné et révoqué ! Nuance élémentaire mon cher Watson ..

    JABBOUR André

    01 h 30, le 29 mai 2012

  • Et voilà le résultat ! Ça leur apprendra à cez-ébaubis pour avoir tellement voulu la démission du PRESIDENT Saad HARIRI.

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    12 h 02, le 28 mai 2012

  • - - Ce n'est pas une mauvaise nouvelle l'abaissement de la note du Liban aurait du avoir lieu il y a longtemps , mais des trafics politico-financiers l'ont empêché par des magouilles veunues de certaines hautes sphères au secours d'une personne ... , pour ne pas dévoiler ce qui se cache au ministère des finances qui reste sous la coupe du sérail " selon et depuis tAEF " .. !! Il faut que ce verrou et tous les tabous sautent pour connaître le vrai poids le pourquoi et le comment de cette insurmontable et inexplicable dette qui reste incomprise et inacceptee par le contribuable qui doit la supporter quand d'autres bien connus avec leur cercle se s'ont régalés et continuent à le faire aux frais de la princesse Liban !! Il faut que ca explose pour pouvoir ouvrir ce dossier qui reste bien caché et bien protégé .. Mais pour combien de temps encore peuvent-ils le cacher et le protéger ??

    JABBOUR André

    11 h 37, le 28 mai 2012

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