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Dernières Infos - Liban

Aoun : Ceux qui ont porté atteinte à l'armée "finiront dans les oubliettes du passé"

Le général Michel Aoun. Photo archives/AFP

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a condamné, mardi, les récents incidents au Liban-Nord. "Il y a des parties qui ont commis des fautes, d'autres qui n'en ont pas commises. Mais personne n'a le droit d'émettre un jugement avant la fin de l'enquête", a martelé le général Aoun à l'issue de la réunion hebdomadaire du Bloc du changement et de la réforme. "Ce que nous avons vu hier et aujourd'hui (au Akkar) est inacceptable ; personne ne peut dire que le commandant en chef de l'armée (Jean Kahwaji) a commis une faute, a-t-il ajouté. Quand l'armée se déploie au Akkar pour une mission nationale, elle ne transgresse pas les lois libanaises. Et même si un incident a lieu, suivant quelle logique condamne-t-on l'armée et son chef ?"

 

Pour le leader du CPL, l'armée n'a commis aucune faute au barrage de Kweikhat (où le cheikh Ahmad Abdel Wahed a été tué dimanche). Il a par ailleurs condamné l'arrestation de militaires : "C'est une violation de la loi. Les soldats étaient en mission, ce ne sont pas des criminels". "Trois officiers et 19 soldats ont été arrêtés pour plaire à des gens qui veulent le chaos", a-t-il déploré. 

 

S'attaquant sévèrement aux députés du Akkar qui ont critiqué le général Kahwaji, Michel Aoun a assuré qu'ils en paieront le prix. "Je ne menace pas, mais tous les politiciens qui ont porté atteinte à l'armée finiront dans les oubliettes du passé". Et d'ajouter : "Celui qui appelle au retrait de l'armée (du Akkar), c'est sa langue qui devrait lui être retirée".

 

Évoquant la libération de Chadi Mawlawi, Michel Aoun a demandé : "Qui leur a donné le droit d'attenter à la sécurité de la Syrie ?". Il a ensuite rappelé que la Constitution prévoit des relations privilégiées entre le Liban et la Syrie et impose aux deux pays de ne pas constituer une menace l'un pour l’autre. Par conséquent, ce que font certaines parties, a-t-il poursuivi, constitue une violation de la Constitution et de la charte de la Ligue arabe.

 

 

 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a condamné, mardi, les récents incidents au Liban-Nord. "Il y a des parties qui ont commis des fautes, d'autres qui n'en ont pas commises. Mais personne n'a le droit d'émettre un jugement avant la fin de l'enquête", a martelé le général Aoun à l'issue de la réunion hebdomadaire du Bloc du changement et de la réforme. "Ce que nous...