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À La Une - Concert

HeartBeat goes « back to the 80’s », et le public aussi...

Depuis 5 ans, ce rendez-vous annuel réunit dans un même lieu, le Casino du Liban, qui offre toujours ses planches, une troupe de musiciens, de chanteurs et de danseurs, également brillants médecins ou en devenir, chirurgiens et hommes d’affaires, pour offrir un hymne à la vie dédié aux enfants souffrant de maladies cardiaques graves. Durant trois représentations imprégnées des années 80, le week-end dernier, la salle était comble, et comblée.

Ramzi Ashoush et Mirna Chaker Hage interprétant un morceau de « Phantom of The Opera ».

«C’est devenu une tradition d’être ensemble», a déclaré d’emblée Ramzi Ashoush, directeur musical du spectacle et l’une des figures de l’association HeartBeat – chaîne de l’espoir. «Une tradition aussi d’être en retard!», a-t-il ajouté, s’adressant à l’audience en s’excusant, comme on le ferait auprès d’amis qui ne ratent sous aucun prétexte le rendez-vous sacré des retrouvailles. Et de rappeler fièrement, au nom de l’association et de tous ceux qui travaillent dans l’ombre que plus de 1000 enfants, malades du cœur, ont été traités par HeartBeat à l’Hôtel-Dieu de France. Près de 200 en 2011, dont 67 opérés à cœur ouvert.
Après les remerciements d’usage, toujours sincères, adressés à tous ceux qui ont offert leur temps, leur argent ou leur savoir-faire, et un grand merci à Leila Solh Hamadé et la Fondation al-Walid ben Talal, pour leur contribution substantielle depuis cinq ans, place au show... «Cette année, nous allons vous ramener aux années 80, une décennie extraordinaire en politique internationale, en technologie et en musique.» Le retard ainsi vite oublié, unis dans une même générosité, pour une cause qu’on ne se lassera jamais de défendre, les participants, artistes, médecins, sponsors, organisateurs et le public ont, dès les premiers instants, partagé les joies d’un spectacle particulièrement réussi, tant sur le plan musical que de la mise en scène.
Ce retour aux années 80 – un régal pour les nostalgiques de certaines chansons auxquelles ils s’identifient encore, servi par des titres mythiques, des musiciens parfaits et des chanteurs en verve – a également été, cette année, un régal pour les yeux. La mise en scène, soignée dans ses moindres détails, a été conçue par le très généreux Ghazi Feghaly et produite par Imagic/Big Time.

Un spectacle qui fait l’unanimité
Dans un timing parfait, et sans entracte, le voyage dans les années 80 a démarré en force avec l’émouvant Hallelujah de Leonard Cohen, suivi du très rythmé Like a prayer de Madonna. Chaque chanson était le prétexte d’un tableau coloré, accompagné de costumes rafraîchissants et de projections appropriées. Les répertoires français, latinos, anglais, les inoubliables tubes de Police, Supertramp, Michael Jackson et Whitney Huston ont ponctué le spectacle et embarqué une foule déchaînée dans des émotions changeantes.
Saluons, à l’occasion, les fidèles voix qui ont réchauffé les planches. Celles de Mirna Chaker Hage, Manel el-Mallat, Serena Abi Nader, Daniela Ashoush, Muriel Assaf Debbas, Carine Azar, Anne Sophie Azzi, Andrea Bou Nehme, Naï Sader, Carole Wakim Choueri. Ainsi que celles de Ramzi Ashoush, Basile Choueri, Christian Abouanni, Ralph Asfour, Jack Boutros, Roupen Karageuzian, Anthony Ojeil et Anthony Touma. Et la participation touchante des deux enfants Tamara Hammoud et Tasha Salamé.
Rappelons également la performance des musiciens Carlos Abou Chabke à la bass, Tony Ghanem aux claviers, Jad Habib au piano et claviers, Raffi Mandalian aux guitares et la «légende de la percussion» Walid Tawil, accompagné, le temps d’un morceau, du jeune Karim Nahas.
Signalons enfin quelques moments particuliers dans un spectacle bien équilibré. Les interprétations de Billie Jean par Anthony Touma et Thriller par Christian Announi et Anthony Touma. Le duo Ashoush-Chaker Hage dans Phantom of the Opera, la mise en scène pleine de poésie de Boat on The River. Et la prestation des danseurs Wassim Bekhazi, Pierre Khadra, Anthony Nakhle, Raya Awad, Rachel Barakat, Jennifer Bteich, Lea Chahine, Zeina Faissal, Lea Ghorayeb, Nicole Hanna, Jana Younes et Michelle Meouchy, bien coachés par Lea Chahine.
Comme chaque année, le spectacle s’est achevé dans une frénésie collective. Les spectateurs, debout, ont dansé sur le rythme des tubes «jerk» de ces années-là.
«Le rock sauve la vie», avaient affirmé les organisateurs. Avec leur gala et leur concert annuels, HeartBeat – la chaîne de l’espoir a pour objectif de sauver encore plus de vies, avec une énergie intacte. Quand on aime, on ne calcule pas...
À l’année prochaine.
«C’est devenu une tradition d’être ensemble», a déclaré d’emblée Ramzi Ashoush, directeur musical du spectacle et l’une des figures de l’association HeartBeat – chaîne de l’espoir. «Une tradition aussi d’être en retard!», a-t-il ajouté, s’adressant à l’audience en s’excusant, comme on le ferait auprès d’amis qui ne ratent sous aucun prétexte le...

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