Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Crise

Les négociations de la dernière chance échouent en Grèce

La formation d’un gouvernement d’union achoppe sur la politique d’austérité ; de nouvelles législatives en juin de plus en plus probables.

Le chef de l’État grec, Karolos Papoulias (au centre), a reçu hier les chefs des trois principaux partis représentés au Parlement. La réunion, qui a duré moins de deux heures, n’a pas permis aux dirigeants de se mettre d’accord sur les plans de sauvetage internationaux.Angelos Tzortzinis/AFP

Les discussions de la dernière chance sur la formation d’un gouvernement d’union ont abouti à une impasse hier en Grèce, ouvrant la voie à l’organisation probable de nouvelles élections législatives en juin.
Dans l’espoir de sortir de la crise politique qui paralyse la Grèce depuis sept jours, le chef de l’État Karolos Papoulias a reçu en fin de matinée les chefs des trois principaux partis représentés au Parlement, qui ont tous échoué à former une coalition. La réunion qui a duré moins de deux heures n’a pas permis au dirigeant du Parti socialiste (Pasok) Evangelos Venizelos, au leader conservateur de Nouvelle Démocratie (ND) Antonis Samaras et au chef de file de la Coalition de la gauche radicale (Syriza) Alexis Tsipras de se mettre d’accord sur les plans de sauvetage internationaux. Le Pasok et ND sont favorables à ces plans tandis que Syriza rejette l’austérité imposée à la Grèce par ses créanciers.
« Même maintenant, malgré l’impasse à laquelle nous sommes parvenus pendant la réunion avec le président, je conserve un optimisme mesuré qu’un gouvernement puisse être formé. Le moment de vérité est arrivé. Soit nous formons un gouvernement, soit nous organisons des élections », a déclaré Evangelos Venizelos à des membres de son parti. De son côté, Antonis Samaras a fait savoir que les consultations allaient se poursuivre et a accusé Syriza d’entraver les efforts déployés par l’ensemble de la classe politique pour trouver un compromis. « Ils ne cherchent pas d’accord avec Syriza, ils nous demandent d’être complices d’un crime et nous ne serons pas leurs complices », a répliqué Alexis Tsiparas, excluant de nouveau toute participation à un gouvernement soutenant le plan de sauvetage du pays et donc l’austérité.
Le président grec devait ensuite recevoir les uns après les autres les chefs des petits partis représentés au Parlement à l’issue des législatives du 6 mai. Arrivé deuxième du scrutin, le parti d’Alexis Tsipras est donné vainqueur d’un nouveau vote par tous les sondages avec un score en hausse de près de 10 %, ce qui lui permettrait d’empocher en outre la « prime » de 50 élus promise au parti qui arrive en tête. Toutefois, l’organisation probable de nouvelles législatives d’ici à un mois exaspère les électeurs dont le quotidien est rythmé par les baisses de salaires et les hausses d’impôts.
Alors que les partenaires européens d’Athènes envisagent désormais publiquement une sortie de la Grèce de la zone euro, rien ne semble devoir infléchir les différents partis. « Le pays est sur une voie dangereuse », estimait en une le quotidien conservateur Kathimerini, ajoutant : « S’il n’y a pas, même maintenant, une reconstitution immédiate du bloc proeuropéen, il sera difficile d’empêcher le pays de partir à l’aventure, voire d’éviter la catastrophe. »
La Constitution ne fixe pas de date limite au président Karolos Papoulias pour tenter d’arracher un accord. Lui-même n’a donné aucune indication sur le temps qu’il prendra avant de demander de nouvelles élections, qui pourraient parachever le naufrage des conservateurs de Nouvelle Démocratie et des socialistes du Pasok, les deux partis qui ont dominé la vie politique grecque depuis des décennies. Et le journal de centre-gauche Ethnos de prévenir qu’avec son économie au bord du gouffre, la Grèce joue aujourd’hui à la « roulette russe ».
(Source : Reuters)
Les discussions de la dernière chance sur la formation d’un gouvernement d’union ont abouti à une impasse hier en Grèce, ouvrant la voie à l’organisation probable de nouvelles élections législatives en juin.Dans l’espoir de sortir de la crise politique qui paralyse la Grèce depuis sept jours, le chef de l’État Karolos Papoulias a reçu en fin de matinée les chefs des...

commentaires (14)

Je confirme , Mr Sakr et moi allons nous réunir comme Hollande et Merkel, et nous pourrons discuté du pacte de....stabilité politique.

Jaber Kamel

05 h 01, le 16 mai 2012

Tous les commentaires

Commentaires (14)

  • Je confirme , Mr Sakr et moi allons nous réunir comme Hollande et Merkel, et nous pourrons discuté du pacte de....stabilité politique.

    Jaber Kamel

    05 h 01, le 16 mai 2012

  • Avec Monsieur Kamel Jaber j'ai pris l'initiative de correspondre et nous avons clarifié tout. De mon côté je le compte comme un ami, et je suis sûr qu'il a le même sentiment.

    SAKR LEBNAN

    11 h 03, le 15 mai 2012

  • M. Sakr Lebnan, en toute honnetete, j'ai lu et relu et je ne vois aucune menace nulle part. C'est un malentendu tout simplement.

    Fady Challita

    05 h 37, le 15 mai 2012

  • Je prie les Internautes de lire mes réactions et de me dire s'ils y voit la moindre allusion à une menace. 3AYB ! 3AYB ! 3AYB !

    SAKR LEBNAN

    02 h 14, le 15 mai 2012

  • Monsieur Kamel Jaber, pourquoi êtes-vous de mauvaise foi ? Où avez-vous vu la menace s.v.p. ? D'autres sont ceux qui menacent, pas MOI !

    SAKR LEBNAN

    15 h 37, le 14 mai 2012

  • - - Le Liban , à l'instar de la Grèce , doit rejeter et ne plus honorer toutes ses créances illégalement signées et acquises par une caste véreuse qui n'existe plus aux affaires , jusqu'au jour ou nous connaîtrons les dessous de cette très douteuse dette contractée frauduleusement par une seule personne et le vrai chiffre dépensé sur la reconstruction illégale de 2 kilomètres carrés au centre ville de la capitale sur laquelle ils avaient fait une OPA qui rime avec le casse du siècle ..

    JABBOUR André

    14 h 08, le 14 mai 2012

  • Kamel,Kamel...que racontes-tu là?A l'époque ottomane,non seulement les Grecs payaient l'impôt comme tous les sujets de l'Empire,mais il payaient en plus l'impôt spécial qui frappait tous les sujets ottomans chrétiens ou non-musulmans,la jezziyya...ton paysan africain...ben,il se trompe lourdement!

    GEDEON Christian

    11 h 44, le 14 mai 2012

  • Malgré nos combats de COQS, j'envoie, à travers ce forum, un grand bonsoir et des salutations à Kamel Jaber.

    SAKR LEBNAN

    11 h 29, le 14 mai 2012

  • Mr Sakr, je ne vois pas pourquoi vous me menacez de la sorte, surtout que comme vous le dites les ottomans se servaient de certains libanais comme chair à canon dans leur campagne coloniale. Ma réaction était bon enfant et m'avait fait penser à ce vieux paysan africain qui regrettait le bon vieux temps de la colonisation en demandant à un dirigeant africain la date de la fin de l'indépendance. Peut être que pour les grecs aussi le retour aux ottomans leur permettraient de ne plus payer d'impôt. Robert, ce centre qui porte mon nom est une bonne nouvelle pour les Nabathiens mais ça n'a rien à voir avec moi , non plus.

    Jaber Kamel

    11 h 06, le 14 mai 2012

  • En effet, de la même "Sale manière" que les Ottomans utilisaient les Albanais islamisés comme "Mercenaires" Affidés pour s’attaquer aux Fiers Grecs Orthodoxes qui luttaient vaillamment pour la Liberté ; de même les Abbassides et ces mêmes Ottomans plus tard, avaient utilisé les chiites de Basra, déplacés au Liban "comme Mercenaires", croyant ainsi pouvoir ennuyer les Chrétiens Libanais sur les hauteurs du Mont Liban. Mais cez-abbassides et ces chiitez-ébaubis rêvaient debout, ya hassérté, croyant pouvoir ébranler Les Chrétiens Libanais sur les Sommets de ce même Majestueux Mont Liban ; comme ces Albanais-là islamisés et Puinés pensaient aussi lez-ébaubis Pâmés, déranger ne fut-ce que d’un brin, Ces Valeureux Hellènes du Merveilleux Mont Olympe ! Ya harâm.

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    10 h 30, le 14 mai 2012

  • Certains étaient envoyés par les Ottomans pour se faire tuer à leur place. Peut-être que les Ottomans avaient raison. Je prie l'OLJ de publier car ça n'offense personne.

    SAKR LEBNAN

    07 h 00, le 14 mai 2012

  • Kamel, ça n'a rien à voir, savais-tu qu'il y a un centre culturel Kamel Jaber à Nabatieh ??? Petit cachotier va. LOL.

    Robert Malek

    05 h 32, le 14 mai 2012

  • Haine et Vindicte ! quand vous nous tenez !

    SAKR LEBNAN

    05 h 10, le 14 mai 2012

  • Les grecs pourraient aussi retouner sous occupation ottomane, époque à laquelle ils ne payaient pas d'impôt. Cette idée avait été lancée par un vieux paysan africain qui demandait un jour à un élu en campagne électorale quand est ce que l'indépendance prendrait fin.

    Jaber Kamel

    04 h 56, le 14 mai 2012

Retour en haut