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Lifestyle - Portrait

Marie Agnès Gillot, une étoile à suivre

Elle a répondu oui à l’appel de « Heartbeat ». Invitée à la soirée de gala de l’association au Casino du Liban, la danseuse étoile Marie Agnès Gillot a profité pour se rendre à l’Hôtel-Dieu et donner une pointe d’espoir aux enfants malades.

Marie Agnès Gillot, une étoile au grand cœur. Photos Najib Khairallah

Arrivée dans l’après-midi pour une visite éclair, en compagnie du professeur Alain Deloche, chirurgien cardiaque mondialement connu et fondateur de la Chaîne de l’espoir, Marie Agnès Gillot, quoique venant directement de l’aéroport, a tenu à aller au chevet des enfants malades et à visiter les stagiaires irakiens qui poursuivent un training à l’Hôtel-Dieu. La fatigue n’ôte rien à la grâce de cette étoile qui ne se prend pas du tout pour une «star».
Ayant esquissé ses premiers pas de danse à l’âge de cinq ans, Gillot rentre à l’école de danse de l’Opéra de Paris à l’âge de dix ans et est vite admise dans le corps de ballet (à 14). Elle gravit très vite les échelons et sera même, dit-elle souvent, «en avance sur les autres élèves». Durant sa carrière, elle côtoiera les plus grands chorégraphes en épousant à loisir leurs styles. Nommée première danseuse en 1999, Marie-Agnès Gillot ajoutera ainsi de nombreux ballets à son répertoire comme Sylvia de John Neumeier, La Neuvième Symphonie de Maurice Béjart, Paquita de Pierre Lacotte et Giselle de Mats Ek. Elle est promue danseuse étoile de l’Opéra de Paris en 2004, à l’issue de la représentation de Signes de Carolyn Carlson. Depuis, elle brille dans de nombreuses œuvres tout en créant ses propres chorégraphies, notamment Rares différences, où elle est accompagnée de deux danseurs hip-hop. Cette création est une manière à elle de se frotter à d’autres danses contemporaines et de faire du ballet un art non statique mais «ouvert» au monde.

Sur la pointe des pieds...
Et c’est dans cette même ligne de conduite, en parfaite adéquation avec sa perception du rôle de l’art, que la danseuse étoile acceptera la proposition du professeur Laloche en 2009. Ainsi, sous la pyramide du Louvre, devant une foule médusée, elle crée un flashmob pour servir la cause de la Chaîne de l’espoir créée par Laloche. Accompagnée de 80 amateurs à qui elle apprendra cette chorégraphie (tous les soirs par groupe de quatre), Marie Agnès Gillot réalise cet événement au son du Beau Danuble bleu suivi par des tubes de Queen, OutKast et des Daft Punk, avant de disparaître dans la foule laissant au sol des dizaines de chaussons de danse sur lesquels figurait l’adresse du site Internet de la Chaîne de l’espoir. Celle-ci permet chaque année à des enfants vivant dans des pays en voie de développement d’être opérés et souvent sauvés par des chirurgiens bénévoles.
Sensible aux souffrances du monde, ayant elle-même expérimenté la maladie de son jeune frère et passé des journées entières dans les hôpitaux, Gillot se sent totalement impliquée dans cette cause. En marquant par sa présence au chevet des souffrants et en offrant son soutien à cette association l’artiste pense redonner cette pointe d’espoir aux démunis. C’est au cours de ce dîner de gala qu’elle parlera de cette implication. Et si on lui demande si elle a eu dans son parcours des mentors qui l’ont guidée, la danseuse étoile, pour qui le corps est une plateforme de lecture, répondra: «Ce sont les souffrances de la vie qui ont été mes seuls mentors.» Marie Agnès Gillot? Définitivement une «étoile» à suivre.
Arrivée dans l’après-midi pour une visite éclair, en compagnie du professeur Alain Deloche, chirurgien cardiaque mondialement connu et fondateur de la Chaîne de l’espoir, Marie Agnès Gillot, quoique venant directement de l’aéroport, a tenu à aller au chevet des enfants malades et à visiter les stagiaires irakiens qui poursuivent un training à l’Hôtel-Dieu. La fatigue...

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