Rechercher
Rechercher

Sport

La prière de Mourinho à moitié exaucée

Mourinho est à genoux. Et le Real Madrid avec lui. Dani Pozo/AFP

L’image de José Mourinho à genoux pendant les tirs au but mercredi soir a fait le tour du monde : le Real Madrid a été éliminé en demi-finale de la Ligue des champions, mais l’autre prière de « Mou » sera sans doute exaucée avec un titre en Liga qui tend les bras à son club.
Le « Special One » ne cesse de le répéter depuis qu’il est arrivé aux commandes du club « Merengue » à l’été 2010 : la première saison, il avait prévu de ne rien gagner (en fait il a décroché la Coupe du Roi), mais la deuxième année, les trophées allaient garnir son étagère et l’armoire du club madrilène.
« Mou » pensait sans doute très fortement à deux titres majeurs : le titre en Espagne et la Ligue des champions. La Liga lui tend les bras après le clasico de samedi où la victoire des siens 2 à 1 a mis le Barça à sept points derrière au classement. Il faudrait une catastrophe pour que les « Blancs » ne soient pas sacrés.
La Ligue des champions, Mourinho l’a déjà gagnée à deux reprises avec Porto en 2004 et l’Inter Milan en 2010. Mais cette fois, malgré le baiser adressé à son gardien Iker Casillas avant la séance de tirs au but, et sa posture à genoux sur la pelouse le long de la ligne de but, sa prière n’a pas été exaucée. « San Iker » a bien arrêté deux tirs au but, mais Sergio Ramos a mis sa balle au-dessus. La « Coupe aux grandes oreilles », ce ne sera pas pour cette fois.
Quel bilan tirera Mourinho à la fin de la saison ? C’est la question que tout le monde se pose. Car il n’est pas seulement question en Espagne de l’avenir de Pep Guardiola, son homologue du Barça dont le contrat arrive à terme en juin et qui n’a pas dit encore officiellement ce qu’il voulait faire.

Restera, restera pas
La presse anglaise ne cesse de voir Mourinho revenir entraîner un club anglais, au hasard Chelsea, où il est déjà passé, et régulièrement, des bruits lui font claquer la porte de la « Maison blanche ».
Fin janvier, Marca avait fait sa une en révélant un accrochage entre l’entraîneur-star et les cadres madrilènes Casillas et Ramos, tous deux champions du monde, ce qui avait relancé à l’époque la machine à rumeurs sur un possible départ.
« Évidemment, comme vous les Espagnols avez été champions du monde et que vos amis de la presse vous protègent... » aurait dit Mourinho à Ramos, selon Marca, deux jours après une nouvelle défaite à domicile contre l’ennemi juré, le FC Barcelone (1-2), en quarts de finale aller de la Coupe du Roi.
À un « alors maintenant, tu joues à l’entraîneur ? » de Mourinho à Ramos, celui-ci aurait rétorqué « en fonction de la situation du match, il faut parfois changer de marquage, mais comme vous n’avez jamais été joueur, vous ne pouvez pas savoir ».
Après avoir battu le Barça dans son antre du Nou Camp ce week-end et un titre quasiment assuré, le décor a forcément changé trois mois après ce clash.
« Je suis sous contrat avec le Real, a déclaré Mourinho en marge d’une conférence de presse ce mardi, la veille de la demi-finale de C1, il n’y a donc aucune raison pour que je ne reste pas la saison prochaine. Mais nous aurons le temps d’en discuter tranquillement, le club, les joueurs et moi, après le dernier match de cette saison. »
Sous contrat avec les Merengue jusqu’en juin 2014, il a encore déclaré après l’élimination dans la nuit de mercredi à jeudi : « Si nous gagnons la Liga, ce sera quelque chose de fantastique, mais nous voulons davantage. Mon impression est que ce groupe a encore de la marge pour grandir. Si les joueurs et le club pensent que je peux continuer à leur apporter – et je pense que c’est le cas –, je vais donc continuer ici. » À suivre.
(Source : agences)
L’image de José Mourinho à genoux pendant les tirs au but mercredi soir a fait le tour du monde : le Real Madrid a été éliminé en demi-finale de la Ligue des champions, mais l’autre prière de « Mou » sera sans doute exaucée avec un titre en Liga qui tend les bras à son club.Le « Special One » ne cesse de le répéter depuis qu’il est arrivé aux commandes du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut