Les groupes de "hacktivistes" "FVE–Faites-vous entendre" ("Raise Your Voice-RYV") et Anonymous Lebanon ont lancé une nouvelle attaque jeudi contre neuf sites du gouvernement libanais, dont celui des Forces de sécurité intérieure, et ceux des ministères des Affaires étrangères, de l’Energie et de l’Eau, et du Transport.
Cette attaque intervient après une série de "hacking" visant toujours les sites du gouvernement. La dernière opération en date avait été menée le 17 avril dernier contre une quinzaine de sites Web. En lieu et place de la page d'accueil des sites attaqués, une caricature représentant un homme malingre surmonté de la mention "le peuple", nourrissant un gros bonhomme en costume surmonté de la mention "le gouvernement".
Sous la caricature, un texte : "Nous sommes +FVE+, +Faites-vous entendre+ (RYV, Raise your voice). Nous sommes juste un groupe de personnes qui ne peuvent plus observer en silence les crimes et l’injustice au Liban. Nous ne nous arrêterons pas avant que le peuple libanais ne se mobilise, revendique ses droits et les obtienne"
Pour leur dernière opération, les pirates du Web ont opté pour une nouvelle tactique : transformer les sites visés en un véritable espace de "déballage public", permettant à n’importe quelle personne de poster le commentaire qu’elle souhaite via son compte Facebook.
Les internautes ont ainsi saisi l’occasion pour dénoncer tous les maux du Liban, de la hausse du prix des carburants à la corruption, en passant par l’insécurité, les coupures de l’électricité, la hausse du chômage, etc.
Ils étaient également nombreux à demander la "chute du gouvernement" et un "changement de régime" au Liban. "Ce n’est pas la faute au gouvernement si nous vivons dans la misère, c’est de notre faute à nous, Libanais, écrit l'un d'eux. Ça fait 40 ans qu’on vote pour les mêmes dirigeants qui sont responsables de la guerre. Il est temps de changer ! Le pouvoir est entre nos mains".
En bas des pages piratés, la même caricature des fois précédentes et un nouveau message : "Nous ne cesserons (nos activités) que lorsque les problèmes du gouvernement seront résolus, comme les coupures d’électricité, les pénuries d’eau, la hausse du prix des carburants. Nous sommes FEV, nous allons briser le silence, que ce soit dans la rue ou sur Internet". "Le silence est un crime", concluent les pirates, qui tiennent à préciser qu’ils ne sont affiliés à aucun parti politique libanais.
Lire aussi :
Cette attaque intervient après une série de...
commentaires (2)
N’iiiiimporte quoi ! Quels Tartarins ou Don Quichottes indigènes et locaux, brasseurs de vent Khamsîne ou chasseurs imaginaires à deux Balles, "lez-ébaubis", s’imaginent encore pouvoir contrer ces Pirates Masqués ! On est au XXIème déjà !
Antoine-serge KARAMAOUN
02 h 28, le 27 avril 2012