Des centaines de personnes ont manifesté dimanche à l’appel de l’opposition chiite, à l’occasion de la prochaine tenue contestée du Grand Prix de formule 1 à Bahreïn.
« Khalifa, dégage », ont crié les manifestants à l’adresse du Premier ministre Khalifa ben Salman el-Khalifa, et brandissant des portraits d’Abdel Hadi el-Khawaja, un opposant condamné à la perpétuité et en grève de la faim depuis plus de deux mois. L’opposition conduite par le Wefaq, qui exige des réformes de la part de la dynastie sunnite, dont le départ du Premier ministre, a de plus annoncé le début à partir de dimanche d’une « semaine de confrontation et de défi » devant culminer le 22 avril lors du Grand Prix. En outre, des jeunes du collectif de la « Révolution du 14-Février », moteur de la contestation en 2011, ont appelé à « trois jours de colère » de vendredi à dimanche, dans le but d’entraver la tenue de la course. Par ailleurs, Human Rights Watch a dénoncé la décision de la FIA de maintenir la course et l’organisation Reporters sans frontières (RSF) a lancé une campagne sur le thème « L’important c’est de ne pas participer » pour réclamer le boycott du GP.
Le gouvernement a pour sa part estimé que la décision de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) de maintenir la course pour le 22 avril « reflète la confiance en la stabilité et la sécurité » du royaume et dénoncé « les tentatives d’entraîner le pays vers le chaos ». La FIA avait en effet mis fin vendredi à des semaines de spéculations en annonçant que la course, annulée l’année dernière en raison du mouvement de contestation qui secouait alors le petit royaume du Golfe, aurait lieu à la date prévue.
Le GP de Bahreïn agit comme « une bombe à retardement » dans le royaume, a ainsi estimé hier l’International Crisis Group (ICG) dans un communiqué. « Derrière la façade d’une normalisation, Bahreïn est en train de glisser dangereusement vers une éruption de violence », écrit l’ICG, en appelant le gouvernement à répondre aux demandes de réformes.
(Source : AFP)
« Khalifa, dégage », ont crié les manifestants à l’adresse du Premier ministre Khalifa ben Salman el-Khalifa, et brandissant des portraits d’Abdel Hadi el-Khawaja, un opposant condamné à la perpétuité et en grève de la faim depuis plus de deux mois. L’opposition conduite par le Wefaq, qui exige des réformes de la part de la dynastie sunnite, dont le départ du Premier ministre, a de plus annoncé le début à partir de dimanche d’une « semaine de confrontation et de défi » devant culminer le 22 avril lors du Grand Prix. En outre, des jeunes du collectif de la « Révolution du 14-Février », moteur de la contestation en 2011, ont appelé à « trois jours de colère » de vendredi à dimanche, dans le but d’entraver la tenue de la course. Par ailleurs, Human Rights Watch a dénoncé la décision de la FIA de maintenir la course et l’organisation Reporters sans frontières (RSF) a lancé une campagne sur le thème « L’important c’est de ne pas participer » pour réclamer le boycott du GP.
Le gouvernement a pour sa part estimé que la décision de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) de maintenir la course pour le 22 avril « reflète la confiance en la stabilité et la sécurité » du royaume et dénoncé « les tentatives d’entraîner le pays vers le chaos ». La FIA avait en effet mis fin vendredi à des semaines de spéculations en annonçant que la course, annulée l’année dernière en raison du mouvement de contestation qui secouait alors le petit royaume du Golfe, aurait lieu à la date prévue.
Le GP de Bahreïn agit comme « une bombe à retardement » dans le royaume, a ainsi estimé hier l’International Crisis Group (ICG) dans un communiqué. « Derrière la façade d’une normalisation, Bahreïn est en train de glisser dangereusement vers une éruption de violence », écrit l’ICG, en appelant le gouvernement à répondre aux demandes de réformes.
(Source : AFP)
Des centaines de personnes ont manifesté dimanche à l’appel de l’opposition chiite, à l’occasion de la prochaine tenue contestée du Grand Prix de formule 1 à Bahreïn.« Khalifa, dégage », ont crié les manifestants à l’adresse du Premier ministre Khalifa ben Salman el-Khalifa, et brandissant des portraits d’Abdel Hadi el-Khawaja, un opposant condamné à la...
commentaires (0)
Commenter