La Dior VIII à Baselworld

C’était l’attraction au récent Salon de l’horlogerie de Bâle. La Dior VIII, montre iconique dont le 8 est incrusté en chiffres romains. Rond, décliné en mouvement automatique ou quartz, noir ou blanc, ce bijou qui donne l’heure est doté d’un bracelet en céramique et d’un cadran laqué. Disponible dans une vingtaine de modèles, le plus précieux pouvant culminer à plus de 50 000 euros, la Dior VIII, déjà très belle nature, est tantôt sertie de diamants dans le cadran, tantôt sur le boîtier. Sa lunette est proposée sertie de diamants baguettes, de citrines, de tsavorites ou de saphirs roses de la même taille. Dans la version Grand Bal, son cadran est orné d’arabesques en diamants qui évoquent des broderies, des mouvements de robes ou des cieux étoilés. Cette féerie a été créée dans l’esprit de Christian Dior qui disait que « le luxe, c’est avant tout la simplicité » et se rêvait architecte : « Je voulais être architecte ; étant couturier, je suis obligé de suivre des lois, des principes d’architecture. » Quant au fameux VIII, il renvoie à une date : le 8 octobre 1946, jour de la création de la maison de couture Christian Dior. À un lieu : le VIIIe arrondissement parisien et l’avenue Montaigne où se trouve le siège de la maison Christian Dior depuis 1947. À une nouvelle adresse : le 8, place Vendôme à Paris où se situe désormais la boutique Dior haute joaillerie. À une collection : la toute première collection haute couture de Dior, intitulée « En huit », chiffre fétiche de Christian Dior. La Dior VIII se veut également le pendant horloger du tailleur Dior avec sa structure impeccable et cintrée à la taille, une référence au tournoiement d’une robe de bal. Un très bel objet avec du pedigree.