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À La Une - Dans la presse

Pour DSK, les femmes sont du "matériel" ...

"Le Monde" publie des procès-verbaux de la garde à vue de l'ancien directeur du FMI dans le cadre de l'affaire dite du Carlton.

L'ancien favori de la présidentielle française estime avoir été "naïf" en n'ayant pas reconnu comme prostituées les jeunes femmes qu'on lui avait présentées pour des rencontres libertines.

Dominique Strauss-Kahn, mis en examen lundi pour "proxénétisme en bande organisée" par les juges en charge de l'affaire dite de l'hôtel Carlton de Lille (nord de la France), a démenti avoir eu recours à des prostituées tout en reconnaissant avoir employé un vocabulaire "inapproprié" envers les jeunes femmes, révèle mercredi Le Monde, citant des documents de la police française.

 

"Il déclare avec la plus grande fermeté n'être coupable d'aucun de ces faits et n'avoir jamais eu la moindre conscience que les femmes rencontrées pouvaient être des prostituées", avait déjà déclaré Me Richard Malka, l'un des avocats de M. Strauss-Kahn, après l'annonce de la mise en examen. "Proxénétisme en bande organisée" est un crime passible de vingt ans de réclusion criminelle et de trois millions d'euros d'amende.

 

L’affaire du Carlton concerne un réseau de proxénétisme opérant, notamment, au sein de l’hôtel Carlton de Lille. Dans cette affaire, les magistrats qui instruisent le dossier cherchent notamment à déterminer si DSK savait que les participantes à des soirées libertines auxquelles il avait pris part, notamment à Paris et Washington, étaient rémunérées.

 

Selon les documents publiés par Le Monde, l'ancien favori de la présidentielle d'avril-mai en France refuse toute violation de la loi, estimant avoir été "naïf" en n'ayant pas reconnu comme prostituées les jeunes femmes qu'on lui avait présentées pour des rencontres libertines.

 

Il a affirmé qu'il n'y avait, au cours de ces soirées libertines, "jamais eu de relation contrainte ou imposée". Il a donc qualifié de "mensonge", "erreur" ou "pression" les déclarations de l'une des prostituées à la police belge.

 

Celle-ci affirme s'être opposée en vain, au cours d'une soirée organisée en décembre 2010 à Washington, à certaines pratiques, mais qu'un ami de DSK lui a alors attrapé les poignets "pour l'empêcher de bouger".

M. Strauss-Kahn a également démenti d'autres déclarations de cette prostituée qui avait affirmé qu'il s'était enquis des tarifs d'une de ses collègues, ce qui aurait constitué une reconnaissance implicite de son activité.

 

Le Monde affirme que de très nombreux SMS entre l'ex-patron du FMI et un de ses amis organisateur de soirées libertines ainsi que des témoignages démentent la version de DSK.

"Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi (et du matériel)", écrit ainsi à un ami Dominique Strauss-Kahn. "Le mot matériel désigne une personne de sexe féminin", a admis devant les policiers DSK lors de sa garde à vue les 21 et 22 février, tout en reconnaissant que ce terme est "inconvenant et inapproprié".

 

"Le quotidien +Le Monde+" (...) n'a pas hésité de manière tronquée, puisque parcellaire, à publier des passages choisis de procès-verbaux des auditions de Monsieur Strauss-Kahn dont on peut se demander comment ils lui sont si opportunément parvenus (...) Monsieur Strauss-Kahn déposera plainte dans les prochains jours à raison de cette violation manifeste de ses droits", ont réagi ses trois avocats Henri Leclerc, Frédérique Baulieu et Richard Malka.

 

Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, était en passe de devenir le principal challenger à gauche de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle qui se déroulera les 22 avril et 6 mai en France, lorsque les accusations de viol portées par une femme de chambre d'un hôtel de Manhattan, ont bouleversé sa vie et conduit à son arrestation à New York le 14 mai 2011.

 

Il a bénéficié d'un non-lieu au pénal en août 2011 à New York mais l'affaire, qui se poursuit au civil, avait révélé au grand jour une facette obscure de sa personnalité : son rapport aux femmes, à la limite du "harcèlement", selon des témoins.

 

La femme de chambre, Nafissatou Diallo "veut que sa qualité de victime soit reconnue", a affirmé aujourd’hui son avocat français Me Thibault de Montbrial, au jour d'une première audience à New York dans la procédure civile visant à obtenir des dommages et intérêts auprès de DSK.

 

Dominique Strauss-Kahn, mis en examen lundi pour "proxénétisme en bande organisée" par les juges en charge de l'affaire dite de l'hôtel Carlton de Lille (nord de la France), a démenti avoir eu recours à des prostituées tout en reconnaissant avoir employé un vocabulaire "inapproprié" envers les jeunes femmes, révèle mercredi Le Monde, citant des documents de la police...

commentaires (6)

Rires. Notre CPL's big fan de service a dit une fois que celles de Aoun l'étaient aussi ! Ce qui sème un peu le trouble dans ma conception de seigneur.

Robert Malek

10 h 28, le 29 mars 2012

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Commentaires (6)

  • Rires. Notre CPL's big fan de service a dit une fois que celles de Aoun l'étaient aussi ! Ce qui sème un peu le trouble dans ma conception de seigneur.

    Robert Malek

    10 h 28, le 29 mars 2012

  • Tu as raison Robert! On ne peut vraiment rien te cacher... tu m'a chopé net! Plus sérieusement, je ne sais pas comment ça atterri ici... Mais ne dit-on pas que les voies du seigneur sont impénétrable?

    Ali Farhat

    08 h 44, le 29 mars 2012

  • Chou Ali, tu nous fais un jeu de piste à la Da Vinci Code ? Demain tu nous mettras une autre traduction sous un chapitre différent ! :-)

    Robert Malek

    04 h 36, le 29 mars 2012

  • ="l'espoir meurt en dernier et il est le rêve des personnes éveillées "

    Ali Farhat

    17 h 36, le 28 mars 2012

  • Une histoire ça fait du bien quand même. En 1970 je travaillais en Lybie. Le planton insistait chaque jour à vouloir me montrer son ânesse. Je ne répondais pas. Un jour, il avait tant insisté que je suis allé avec lui. Il m'enmena à sa maison avant, et grand signe de confiance, sa femme, une tente mouvante avec un seul trou au centre du visage d'où pointait un oeil sombre qu'à peine on voyait, m'a offert une tasse de thé. Après le thé je lui ai demandé de me prendre et de me montrer son ânesse, car je devais rentrer au travail. Et à ma grande surprise : Mais, patron, elle vient de vous offrir déjà du thé ! Je ne sais pas comment j'ai pu me retenir de rire. Il semble que le DSK est du club ?

    SAKR LEBNAN

    13 h 04, le 28 mars 2012

  • J'en connais un qui aurait confirmé que Sinclair, c'est du bon matos.

    Robert Malek

    09 h 39, le 28 mars 2012

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