Le spectacle démarre avec la music Jelem, Jelem au tempo lent et langoureux, qui ira crescendo tout au long du concert pour s’achever dans un cocktail explosif de différentes tonalités. De Those were the days de Gene Raskin à Miserlou de Dick Dale, en passant par Ya Ghayeb de Fadel Shaker, l’orchestre a varié les styles, alterné les genres, et fusionné le tout dans un moule propre à lui. Un voyage fascinant offert par cette bande de « janissaires » revisitant différents pays et différentes musicalités. Ainsi, ils inviteront sur scène le violoniste Rabih Mitri Bou-Serhal qui ajoutera sa touche musicale à celle de la bande.
Cet orchestre essentiellement à cuivres, qui s’est fait connaître à travers les films d’Emir Kusturica et qui n’est plus inconnu du public libanais, semble avoir été très vite adopté par l’audience. Ambiance de grosse fête, familiale et populaire, à la joie communicative qui prend l’audience à bras-le-corps sans lâcher prise jusqu’à la fin de la soirée.
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