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Économie - Médias

Le Qatar monte à plus de 10 % des droits de vote de Lagardère

Le fonds se réserve la possibilité d’augmenter encore sa participation dans la société, mais précise ne pas vouloir en prendre le contrôle.
Le Qatar a porté à 12,8 % sa participation dans le capital de Lagardère et a franchi la barre des 10 % des droits de vote du groupe de médias, a-t-on appris dans un avis publié hier par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Qatar Holding, une des branches d’investissement du fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), a dans le même temps réaffirmé qu’elle envisage de demander sa nomination au conseil de surveillance et de « discuter avec tout acteur intéressé, le cas échéant, en vue de partenariats stratégiques permettant la création de valeur à long terme pour les actionnaires, étant précisé qu’il n’existe actuellement aucun projet spécifique à cet égard ».
Le fonds qatari a déclaré détenir 12,83 % du capital de Lagardère et 10,05 % des droits de vote. Il ajoute qu’il se réserve la possibilité d’augmenter encore sa participation dans la société, mais précise ne pas vouloir en prendre le contrôle.
Le Qatar précise qu’il ne vise aucun projet de fusion ou de réorganisation, de liquidation ou de transfert, de modification de l’activité ou des statuts de la société. Il dit aussi ne pas envisager de radiation ou d’émission de titres financiers de Lagardère.
Personne n’était joignable dans l’immédiat chez Lagardère pour commenter cette annonce.
Le fonds qatari était devenu le premier actionnaire de Lagardère en décembre avec 10,07 % du capital, devant la famille Lagardère (Lagardère Capital & Management) avec 9,6 %. Cette dernière détient 14 % des droits de vote du groupe de médias et le contrôle de sa commandite par action, qui confère à Arnaud Lagardère, son gérant, le contrôle effectif du groupe.
L’émirat s’est jusqu’ici toujours présenté comme un soutien d’Arnaud Lagardère, dont la stratégie suscite nombre d’interrogations parmi les analystes financiers.
« Je ne pense pas que ce soit une mise en cause d’Arnaud Lagardère », souligne un analyste qui a souhaité l’anonymat, ajoutant que ce renforcement avait « une apparence amicale ».
Le Qatar connaît bien, selon lui, les problèmes de gouvernance du groupe et peut vouloir peser plus activement dans sa stratégie.
Si le contrôle de Lagardère est protégé par sa structure de commandite, Arnaud Lagardère pourrait cependant devoir écouter un gros actionnaire qui juge opportun d’investir aux cours actuels du titre en Bourse.
Le marché n’a guère réagi lundi, le titre Lagardère étant en légère hausse.
Le groupe a essuyé une lourde perte nette en 2011, de 707 millions d’euros, liée à des dépréciations massives passées sur ses activités sportives.
Cette diversification jugée stratégique par Arnaud Lagardère s’est soldée l’an dernier par une perte opérationnelle de six millions d’euros, après des performances commerciales inférieures aux attentes, des pertes de contrats et plusieurs litiges.
       (Source : Reuters)
Le Qatar a porté à 12,8 % sa participation dans le capital de Lagardère et a franchi la barre des 10 % des droits de vote du groupe de médias, a-t-on appris dans un avis publié hier par l’Autorité des marchés financiers (AMF).Qatar Holding, une des branches d’investissement du fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), a dans le même temps réaffirmé qu’elle...

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